Il élève la voix, Paul.
Il crie.
Lui qui d'habitude parle voilé, assourdi, tellement bas qu'on doit toujours faire silence, tendre l'oreille pour saisir ce qu'il murmure.
Comme si c'était précieux, sacré. Comme s'il était prêtre, devin.
Il l'est un peu, bien sûr, puisqu'il écrit des poèmes, des vers rythmés.