AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Bibliographie de Jean-Yves Cousseau   (3)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (2) Ajouter une citation
a. Le sentiment de l'hiver (Tokyo - Anchorage)

Anchorage.
Zebra station polaire.
Le parc Meiji couvert de neige.
Les Delaware. Les Hurons. La rivière Delaware. Le Dernier des Mohicans.
Dans le hall de l'aéroport se trouve toujours (il est là depuis la construction de l'aéroport, à la limite des terres froides) un ours blanc. Derrière l'ours, au-delà des vastes baies vitrées - pas «baies vitrées», non, vitres -, les autorités ont installé - trompe-l'oeil ou transparence ? -, jusqu'à l'horizon, une véritable forêt de vrais sapins, couverts de véritables flocons de neige, tels qu'on les trouve décrits dans les ouvrages relatifs à la vie des trappeurs - Davy Crockett comme métonymie de l'hiver, comme on dit Johnny Weissmuller, métonymie de la forêt tropicale et du tam-tam, tam-tam, tam-tam. Dans l'air de cette forêt, en arrière-plan de l'ours, règne la même transparence que dans l'air du ciel, à douze mille mètres d'altitude, sur une aile d'avion, ou encore que dans les grandes villes d'Europe occidentale, aux mois les plus froids, sur les façades nues des immeubles d'en face, ou enfin, que sur les objets métalliques trop froids, lesquels accrochent et conservent les petits morceaux de peau des mains.
C'était à Anchorage. La rivière Delaware charriait des glaçons.
Commenter  J’apprécie          00
b. Le sentiment du square (Paris - Bordeaux)

Le «square» est une sorte de souille.
Les arbres, les murs (parfois des frontons), les bancs, les pigeons bisets (auxquels se mêlent parfois des pigeons ramiers, appelés «palombes» au sud de la Loire), l'ombre des arbres et des pigeons bisets sur le mur (la lumière s'y est tellement «ensouillée» que ce n'est plus à proprement parler une lumière, plutôt une idée), les vieux, les enfants qui jouent avec certitude, déposent dans le square une chose qui y reste, un résidu. Ce résidu, incrusté, superposé à d'autres résidus, forme avec ceux-ci une couche feuilletée de relents, une chose encore, presque incompréhensible quoique bien réelle, comme l'est ce propos de Flaubert disant «c'est gris, Madame Bovary est un roman gris» (il n'ajoutait pas, ne voulant pas passer pour un con, «que voulez-vous que j'y fasse ?»). N'importe quel square fait l'affaire.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Jean-Yves Cousseau (2)Voir plus

Quiz Voir plus

Quel est le bon titre des livres de Roald Dahl ?

James et la ... pêche ?

Fabuleuse
Grosse

10 questions
190 lecteurs ont répondu
Thème : Roald DahlCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}