« Au soldat des tranchées qui venait à moi avec un pied gelé me demandant à être évacué, je répondais : Non, je n’évacue pas pour si peu de chose. Ici il faut avoir les deux pieds gelés pour être évacué. Aux hommes de mon secteur qui venaient à moi souffrant d’une entérite aiguë, affaiblis, délabrés, et qui pour ne pas crever sur place demandaient à être évacués, je répondais : Non. Ici l’on n’évacue que lorsqu’on fait du sang. »