Me voici courbée sous les coups, mon front criblé de javelots d'angoisse, un naufrage dévale mon élan. L'au-delà chante et chante encore par-delà mes cris d'envol, lourd requiem que martèle la vie à l'orée de mes rêves, à l’embouchure de mes jours. Je remue mon ciel dans la poussière, je bois au fleuve des vertiges.