AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Franz


J’évite ses coups, le tance de quelques gauches pour le tenir à distance. La salle comprend ce qui se passe et n’hurle plus à chacune de ses offensives. […] Je m’avance au centre, on se tape les gants, je sens de l’électricité au bout de mes poings. […] Mon crochet du droit lui martèle l’oreille. Il recule, surpris. Il met bien dix secondes à ressentir toute l’onde de choc du coup qui doit maintenant se propager dans tout son corps, de sa tempe à ses couilles. J’entame le bal, la mise à mort. Tout droit, je déploie mes bras, qui partent, relâchés pour gagner en vitesse, puis se durcissent méchamment à l’impact. Je lui ouvre une arcade, lui éclate une pommette mais la sonnerie m’empêche de l’achever. […] Début du troisième round. Sur mon premier enchaînement, deux directs du gauche au corps lui font descendre sa garde, suivis d’une droite lancée à l’aveugle ; la blessure à son arcade s’ouvre à nouveau. […] L’autre me lance une gauche molle. Je casse sa garde et lui envoie un uppercut du droit qui, après avoir chassé son coude de la trajectoire, vient s’écraser entre sa bouche et son menton. Mon dernier crochet ne brasse que de l’air puisque la tête de mon adversaire a déjà touché le sol. (p. 55)
Commenter  J’apprécie          20





Ont apprécié cette citation (2)voir plus




{* *}