Bientôt, il n'y aura plus que ça, des galeries qui vendent des graffiti sur des toiles pour des montants à trois zéros minimum, des restaurants à la décoration dépouillée, des bars qu'on rend artificiellement crades, pour que des bourgeois puissent venir s'encanailler. On relogera les gens qui sont là depuis longtemps du coté de chez moi, on retapera leurs appartements pourris, et on les revendra à des types qui iront, le week-end, écouter des concerts de musique tribale.