Le 20 juillet 1944, une bombe explose dans le bunker du Fuhrer, hélas il en ressort avec juste un bras en écharpe. La répression sera sanglante : exécution des traites réels et supposés ainsi que de leur famille. Le film « Opération Walkyrie » et de nombreux livres nous racontent se qui aurait pu être un tournant dans la guerre. Quand à lui, « Nous voulions tuer Hitler » raconte le parcours dans la vie d’un officier venant de l’aristocratie. Son éducation, ses campagnes et sont entré dans le pire crime du monde nazie : la résistance. Philipp Boeselager est cette personne et par le plus grand des miracles le seul des conjurés à être resteé en vie. Son histoire est un témoignage unique et essentiel.
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Intéressant pour le volet personnel de l'auteur. Pour le volet historique, on n'y apprend pas grand chose0
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UNE BIOGRAPHIE FAUSSEMENT BIENVEILLANTE
Cette vie de Jenny Marx propose une belle qualité d’écriture et un riche matériau archivistique.
Plus étonnant est son plan, quelque peu déséquilibré entre, d’une part, des parties qui n’en finissent pas de s’étioler en micro-biographies de l’oncle, de la tante, du neveu et du cousin — dont on peine à comprendre le but sinon l’inflation paginale —, et d’autre part un chapitre final qui résume les dernières années de la vie de l’épouse de Marx en quelques paragraphes, comme si l’auteur avait dû subitement bâcler le travail pour tenir les délais de restitution du manuscrit.
Mais le plus gênant à mes yeux est évidemment le fond du propos. Le fil rouge du texte est de pointer « la tentation bourgeoise », comme le dit le sous-titre, du couple Marx. Et d’aligner les contradictions de ces communistes qui veulent vivre confortablement et lorgnent sur des héritages. Celui qui tient la plume (dont on suppose que la vie est, elle, dénuée du moindre paradoxe) confond semble-t-il combat révolutionnaire et claustration dans un couvent franciscain…
L’auteur dresse en fait un portrait infâmant de Karl Marx à travers celui, subtilement malveillant, de Jenny von Westphalen. Le théoricien allemand est, en pointillés, dépeint en gros balourd, développant des théories littéralement fumeuses, au profit d’un projet politique aussi fantaisiste que sanguinaire. À la lecture de ces pages, on peine à comprendre comment ce qui est décrit comme de risibles élucubrations ait pu susciter de tels mouvements historiques. On ne doute pas que la postérité de ce Jérôme Fehrenbach sera d’ailleurs au moins aussi riche que celle de l’auteur du Capital !
L’auteur, inspecteur général des impôts qui se veut historien et qui a incontestablement produit ici un gros travail, ôte à celui-ci une partie de sa valeur scientifique en laissant affleurer ses opinions à l’emporte-pièce, exécutant par exemple la Commune de Paris en une ligne : « Un feu de paille, une tragicomédie, une pantomime sanglante ». On est là davantage dans le registre d’un pamphlet ou d’une feuille de chou d’extrême droite que dans un travail historique.
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Peu de "contenu" mais pour une fois on sent une (relative, forcement, très relative) sincérité.
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