"C'était la Correspondance de Stendhal.
Un choix? Non, un réflexe. Depuis que j'ai douze ou treize ans, chaque fois que la vie tangue, je me réfugie chez lui. C'est le frère jumeau que j'ai perdu, le père qui me manque. Je pourrais écrire de Stendhal ce qu'il confie en 1810 à sa sœur Pauline : "Tout ce que tu dis est parfaitement en harmonie avec ce que je sens. C'est exactement un autre moi-même que je lis." p104