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4.25/5 (sur 8 notes)

Nationalité : Inde
Né(e) : 1966
Biographie :

Successivement enseignant en mathématiques, bibliothécaire dans une école et journaliste, Jerry Pinto travaille actuellement pour MelJol, une ONG qui se bat pour les droits des enfants. Nous l'appelions Em a été couronné du Hindu Literary Prize en 2012 et du Crossword Book Award for fiction en 2013.
Jerry Pinto est également l'auteur d'un livre sur le cinéma et de deux anthologies sur les villes de Goa et Mumbai.
Il est semble-t-il aussi considéré comme le plus grand auteur de polar en Inde.

Source : Actes Sud
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Bibliographie de Jerry Pinto   (3)Voir plus

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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Peter se sent plus détendu à présent qu'il se retrouve en terrain familier, avec son ami d'antan, du côté de la loi, sur le même pied d'égalité qu'auparavant. Mais, malgré son soulagement, il sait que ce n'est plus vraiment le cas. Ils ne seront plus jamais sur le même pied d'égalité. Il n'oubliera pas de sitôt le visage sans expression et la voix distante du flic professionnel. Jende lui a caché que Sunil n’était plus suspect sans doute pour lui arracher un maximum d'informations. L'amitié ne pèse pas lourd dans une affaire de meurtre.
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Bombay dédaigne la nuit. Lorsque l'astre du jour sombre dans l'océan, l'obscurité n'en profite pas pour autant. Ses tentatives d'engloutir la cité sont tenues en échec par les myriades de néons qui, le soir venu, s'allument en clignotant, et par les torchères de gaz naturel de la zone portuaire, dans les lueurs blafardes illuminent les flancs de colline que les enfants appellent la "tombe du géant". Quand tombe le crépuscule, seuls quelques recoins isolés sont gagnés par les ténèbres.
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Em nous aspergea de thé.
- Il t'a bien eue, en plein dans le mille, espèce de vieille branche.
J'éprouvais de la peine pour Grand-Mère, mais aussi une profonde irritation. Parce qu'elle aimait Em, elle pensait que cela suffisait. Or, cela ne suffisait pas. L'amour ne suffit jamais. C'est la folie qui suffit. Elle est totale, autosuffisante. On ne peut que l'observer de l'extérieur, comme une femme observe la prison dans laquelle son amant est enfermé. De temps à autre apparaît un visage bien-aimé, au regard interrogateur, et l'amour vous submerge de nouveau. Un bout de tissu est agité, qui devient signe, code, message - tout ce que vous voulez bien y voir. Puis il disparaît, et vous vous retrouvez de nouveau au pied de la tour sombre. Quand j'étais jeune, j'éprouvais parfois le désir d'entrer dans la tour afin de comprendre à quoi elle ressemblait. Mais je savais déjà, à cette époque-là, que je ne souhaitais pas y résider de manière permanente. Je voulais aller y faire un tour, et cette visite n'aurait guère de conséquence car je pouvais toujours en partir. Y aller en touriste alors qu'elle y résidait.
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Monsieur Hmm était tout à la fois mon roc et mon refuge. Il savait ce qu'il y avait à faire, comment prendre les choses en main. Il savait quand nous laisser faire et quand reprendre les rênes. Quand j'essayais d'imaginer ma vie sans lui, la peur me glaçait immédiatement les os.
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Nous l'appelions Em. Peut-être avons-nous utilisé un temps la désignation plus ordinaire de Maman ou M'man, mais je n'en garde aucun souvenir. C'était Em pour elle. Et pour notre père, parfois, Monsieur Hmm.
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- Amon avis, tu ne sauras jamais qui a assassiné ce garçon. Tout le monde s’en fout d’un mec pareil. Qui accepterait de faire un boulot aussi dégueulasse ! Rester dans les chiottes à exhiber sa bite en public pour tendre un piège à de pauvres homos… Tu sais comment ils les appellent, à New York, ces vendus ? Les Dirty Gays, les gays pourris. Il le faisait sans doute parce qu’il n’était pas foutu de trouver un autre boulot. Il devait être pauvre. Dans ce pays, quand un miséreux crève, qui s’en préoccupe ?
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Était-ce normal de se souvenir uniquement de bribes et de quelques images, ou bien la douleur du souvenir avait-elle contribué à enfouir certaines choses ?
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C'était facile de pardonner : nous étions conscient de l'immensité de sa douleur. Et ce n'était pas facile de pardonner : sa douleur nous coupait d'elle irrémédiablement.
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