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3.9/5 (sur 95 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Jessica Barry est le pseudonyme d'un auteur américain qui vit et travaille à Londres depuis quinze ans. Look for Me (précédemment publié sous le titre Freefall), son premier thriller, s'est vendu dans plus de vingt-deux territoires à travers le monde et a également obtenu un important contrat de films hollywoodiens.

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Il y a tant de façons, de mourir de Jessica Barry disponible en poche chez J'ai lu ! Découvrir le roman par ici : https://www.jailu.com/il-y-a-tant-de-facons-de-mourir/9782290361788 Au coeur des Rocheuses sauvages, Allison lutte pour sa survie. Unique rescapée d'un crash, blessée, elle fuit la carcasse fumante de l'avion, abandonnant derrière elle le corps inerte de son fiancé. Persuadée d'être traquée, elle fuit en réalité toute présence humaine. À dix États de là, sa mère, Maggie, refuse de croire à son décès. Alors que ses proches l'incitent à faire son deuil, elle décide de mener sa propre enquête. Les deux femmes ont coupé les ponts depuis deux ans et, au fil de ses recherches, c'est une étrangère que Maggie découvre. Allison s'est construit une vie de rêve, mais à quel prix ? Maggie saura-t-elle comprendre la vérité à temps pour sauver sa fille ? Il y a tant de façons de mourir est un thriller addictif autant qu'une ode somptueuse à la puissance du lien mère-fille.
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Citations et extraits (71) Voir plus Ajouter une citation
Je suis malade de peur. Je n’ai qu’une envie, m’allonger dans l’herbe et laisser mes paupières lourdes se fermer. Je me demande ce que je vais ressentir, au moment de mourir. Est-ce que ce sera comme lorsqu’on bascule dans le sommeil ? Y aura-t-il une lumière à suivre, ou juste l’obscurité ?
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Je ne comprenais pas qu’il s’intéresse ainsi à moi. Quelque chose dans sa façon de me regarder, comme s’il voyait à travers moi, me donnait un sentiment de gêne, de vulnérabilité. Savait-il qui j’étais ? Savait-il pour Ally ? Peut-être était-ce un journaliste qui fouinait, en quête d’information. Ou un tordu qui voulait être au plus près de la tragédie, comme ces curieux qui regardent bouche bée quand il y a un accident de voiture. « Non merci », ai-je répondu d’un ton sec, et je lui ai tourné le dos, attendant qu’il s’en aille.
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Tous les parents savent au fond d’eux que c’est ce qui les attend. Qu’un jour ils recevront un coup de téléphone ou une visite, et qu’à cet instant précis le monde cessera d’exister.
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En me réveillant, j’avais l’impression d’avoir enchaîné dix rounds sur un ring et d’en être sortie K.-O. Tous mes muscles étaient douloureux. Ces dernières années, le chagrin m’avait accompagnée à chaque instant. Je croyais y être habituée – au fil du temps, il avait lentement broyé mon acuité et émoussé mes sens –, mais là, c’était autre chose. C’était un coup de massue.
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Oublie les ecchymoses qui fleurissent sur tes cuisses. Oublie tes hanches lacérées. Oublie ce petit doigt recourbé qui est en train de virer au bleu de façon inquiétante. Oublie le sang qui recouvre ta robe blanche, ton ventre, tes cuisses. Ne pense pas. Dépêche-toi. J’enfile le legging, la brassière de sport, les chaussettes, le tee-shirt d’un quelconque 10 kilomètres.
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La soif m’étreint comme un accès de fièvre. Ce serait si facile de porter à ma bouche mes mains en coupe et de boire.
Non. L’eau n’est peut-être pas potable. Je n’ai pas survécu à un accident d’avion pour mourir de dysenterie. Je remplis les deux bouteilles vides et ajoute dans chaque une goutte de teinture d’iode. J’attends. Il y a tant de façons de mourir.
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Sors. Sors. Sors. Mon cerveau primaire hurle. Mais une seconde. C’est quoi, le plan ? Rester en vie. Je grimpe sur l’épave, en évitant les bords aussi tranchants que des rasoirs, la douleur à l’épaule et le visage explosé de l’homme que j’avais touché si peu de temps avant. Regarde. Des sommets enneigés qui s’élancent dans une étendue sans fin de ciel bleu.
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J’ai repensé à la photo d’Ally, à son allure glamour. Comment avait-elle pu s’offrir cette robe ? Cette coiffure ? Je ne connaissais pas grand-chose à la mode, mais je savais qu’elle n’avait pas les moyens de se payer tout ça. Elle s’occupait de la publicité pour un magazine féminin qui venait d’être lancé, Faces. Elle nous avait montré un numéro quand nous étions allés la voir. Les pages étaient peuplées de jolies femmes de toutes les couleurs, certaines rondes, d’autres maigres. L’une avait une balafre sur la joue. Aucune ne ressemblait de près ou de loin à la jeune femme de la photo qui avait été présentée au journal télévisé. « Ce qui nous intéresse, c’est la représentation, nous avait dit Ally, les sourcils froncés. Le magazine explore la célébration des femmes par les femmes, dans tous ses aspects, toutes ses significations. Nous voulons être plus qu’un simple outil pour les multinationales.
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Le pansement est noirci par le sang séché et les bords sont sales. Il faut le changer. J’ai beau l’enlever lentement, ça fait un mal de chien. Dessous, la plaie est enflammée, et tout autour, la peau est livide et légèrement enflée. Je sors l’alcool à 90 ° et m’arme de courage. À la première goutte d’alcool, je vois le sang mousser légèrement, je vous assure, à moins que mon cerveau n’ait rien trouvé de mieux pour faire face à la douleur. Je refais un pansement en essayant de ne pas penser à mon dernier rappel de vaccin contre le tétanos.
Mon doigt a viré au violet sous l’attelle mais il paraît moins gonflé et il n’est plus aussi douloureux. Soit il est en train de guérir, soit les nerfs ont été touchés. Encore une chose à laquelle je préfère ne pas penser.
Je fouille dans le sac et en sors le paquet de mélange de noix. Je suis soudain affamée, mais je ne peux pas me permettre de trop manger.
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Il était beau, il fallait le reconnaître. Une grande mèche de cheveux bruns sur le front, les yeux bleus, le nez droit, la bouche grande et charnue. On aurait dit un acteur de série ou un présentateur de jeu télévisé. Le genre d’homme après lequel j’aurais pu courir étant jeune, avant d’avoir un peu de plomb dans la cervelle.
Sur la première photo, il était en costume sombre et serrait la main d’un autre homme en costume, et tous les deux souriaient avec une satisfaction non dissimulée. La seconde était plus informelle et le montrait, en pantalon beige et chemise bleu clair à col boutonné, assis sur le pont d’un énorme yacht. Peut-être qu’il lui appartenait aussi. Les dents blanches impeccablement alignées, le bronzage séduisant, il arborait un sourire de maître de l’univers et tendait une flûte de champagne en direction de l’objectif.
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