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EAN : 9782290361788
448 pages
J'ai lu (09/03/2022)
3.9/5   95 notes
Résumé :
Au cœur des montagnes sauvages des Rocheuses, Allison lutte pour sa survie. Unique rescapée d’un crash, blessée, elle fuit la carcasse fumante de l’avion, abandonnant derrière elle le corps inerte de son fiancé. Persuadée d’être traquée, c’est en réalité toute forme de vie qu’elle fuit désespérément.
À dix États de là, sa mère, Maggie, refuse de croire à son décès. Alors que ses proches l’incitent à faire son deuil, elle décide de mener sa propre enquête. Mai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
3,9

sur 95 notes
Je viens de dévorer "Il y a tant de façons de mourir".

Avant de vous donner mon ressenti, je dois vous dire que j'ai eu un coup de foudre pour la couverture qui est juste sublime et qui colle bien avec l'histoire.

C'est donc un thriller palpitant, un vrai page turner. J'ai beaucoup apprécié la construction du roman. le récit alterne entre l'histoire de Maggie et celle d'Allison.
L'avion d'Allison vient de se crasher au coeur des montagnes sauvages des Rocheuses. le pilote et fiancé d'Alisson est mort. La jeune femme sort de la carcasse de l'avion un peu blessée et sonnée. Au lieu d'attendre les secours, la jeune femme rassemble tout ce qui peut lui être utile pour survivre et s'enfuit des lieux de l'accident. C'est bien de fuite dont il s'agit car Allison se sent traquée. Si elle veut survivre, il ne faut pas qu'on la retrouve, qu'il la retrouve.

À dix États de là, sa mère, Maggie, apprend l'accident de sa fille. Veuve depuis deux ans, Maggie ne peut se résoudre à croire que sa fille est morte. Son corps n'ayant pas été retrouvé. Maggie commence à enquêter de son côté. Pas facile car elle ne sait plus rien de sa fille. A la mort de son père, Allison a coupé les ponts avec sa mère. Celle-ci découvre une jeune femme différente, sur le point d'épouser un jeune homme riche.


A travers le récit des deux femmes, on découvre le passé de chacune. L'auteur sème des petits cailloux sur le chemin pour nous mener jusqu'au déroulement final.

Le récit m'a tenue en haleine jusqu'au bout.

Je remercie Babelio et les éditions du Masque pour leur confiance.


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Allison s'est scratchée en avion mais son corps n'a pas été retrouvé, Maggie, sa mère, mène son enquête sur les deux dernières années de vie de sa fille qu'elle avait perdue de vue.

Le roman passe alternativement du point de vue d'Allison à celui de Maggie et leurs récits se rejoignent inexorablement. La convergence des histoires s'effectue au fur et à mesure que le rapprochement physique des deux femmes s'effectue.

Les indices sont très parcimonieusement distribués.
Petit à petit, le tableau prend des couleurs, les contours de la vie récente d'Allison sont précisés.
Notre curiosité est excitée mais il faut reconnaître qu'après 200 pages, on ne sait pas grand chose de l'intrigue : on a appris qu'aux USA, les rêves d'Allison, affamée, concernaient : des Wheat Thins, des Cheez It, des chips Wise et des pots de dip au fromage !

Thriller intrigant, il déroule lentement son suspense et son histoire qu'on ne peut pourtant pas lâcher.

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J'ai toujours eu un penchant pour les histoires de survie en milieu sauvage (j'étais une grande fan de Lost), donc Il y a tant de façons de mourir à retenu mon attention rien que pour cet élément. Et tout comme Lost, ce livre commence de manière explosive : dans les instants qui suivent un accident d'avion dans les montagnes, une survivante fait le point sur ses blessures et sur son environnement. Et, comme dans cette série à couper le souffle, les choses ne sont pas tout à fait ce qu'elles semblent être au départ.
Les similitudes entre cette série et ce roman s'arrêtent là, mais il ne me fallait pas autre chose, je voulais en savoir plus. Que s'est-il passé ? Pourquoi était-elle dans l'avion ? Pourquoi n'a-t-elle pas semblé surprise par le crash, mais a été immédiatement remplie de détermination, alors que c'est certain qu'un tel accident aurait été désorientant et aurait pu provoquer la panique. Pourquoi semblait-elle largement indifférente au pilote mort (la seule autre personne à bord de l'avion) ? Et pourquoi s'enfuit-elle, au lieu d'attendre les secours ?
Allison, la femme dans l'avion, après une rapide évaluation de sa situation, part dans les montagnes.
J'ai apprécié cette partie, elle a quelques connaissances de base en matière de survie en milieu sauvage et puise dans les souvenirs de son père, ce qui sert du fil conducteur de son histoire familiale .
Il devient vite évident que la jeune femme est poursuivie, mais des questions subsistent : qui la poursuit ? Et où peut-elle aller au milieu de nulle part ?
Pendant ce temps, dans le Maine, Maggie, la mère d'Allison, est informée de l'accident de sa fille - et de la probabilité qu'elle n'ait pas survécu. Cela fait deux ans que Maggie et Allison ne se sont pas parlé, et Maggie refuse de croire qu'Allison est morte. Elle commence à enquêter sur la vie de sa fille en Californie, suivant différentes pistes sans trop des résultats au départ...
Grâce à des récits alternés, les réflexions d'Allison sur son passé et les découvertes de Maggie se dévoilent lentement, on apprend plus sur leurs vies respectives , surtout sur celle d'Allison qui semblait mener une vie bien compliquée.
Les lecteurs qui recherchent une lecture au rythme effréné, avec une relation mère/fille au centre, trouveront leur bonheur dans ce thriller. L'alternance des voix de Maggie et d'Ally crée l'urgence et on enchaîne les chapitres rapidement.
À part quelques parties du passé d'Allison qui ne m'ont pas paru tout à fait cohérentes et parfois un petit manque de naturel pour ma part (du à la traduction peut être? ), j'ai apprécié l'ambiance de ce thriller par ailleurs assez solide.
Les droits cinématographiques de ce livre ont été achetés, j'ai hâte de voir ce que ça peur donner à l'écran!
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Premier roman, préalablement publié sous un autre titre par Jessica Barry dont il est brièvement dit dans sa bio, qu'elle est un auteur américain qui vivrait à Londres. Pourquoi tant de cachotteries et se planquer sous une identité d'emprunt si l'on est fier de son boulot ? Ce roman aurait été traduit dans de nombreux « territoires » (comme le territoire de Belfort ?) et aurait obtenu un important contrat de films hollywoodiens. Ce que veut dire cette phrase sans queue ni tête, je me le demande. Rien à mon avis ! Bref, j'aurais dû me méfier, ce n'est pas parce qu'un livre nous est prêté qu'il faut accepter n'importe quoi. Cette lecture m'a au moins permis de comprendre que pour moi aussi il s'agit à la fois du premier roman que je lis de cet auteur et du dernier, en voilà encore un qui n'encombrera plus mon pense-bête. A moins qu'il revienne piéger ses clients avec un nouveau pseudonyme et une nouvelle édition !


Dommage, car il y avait du potentiel. Un style nerveux, une histoire originale, celle d'une fille qui survit au crash d'un avion de tourisme. Je rappelle qu'un crash est souvent précédé par la chute d'un aéronef de plusieurs milliers de mètres de haut avec possiblement explosion et désintégration en touchant le sol. La fille s'en sort bien, elle émerge de la carlingue juste bien éventrée comme il faut, sans nécessité de désincarcération. La miss est juste un peu bleue et égratignée, une vilaine plaie jusqu'à l'os à la jambe qui ne l'empêchera pas de crapahuter avec son sac de voyage retrouvé sagement accroché dans les branches d'un arbre, ça c'est du crash propre ! Equipée d'un sens de l'adaptation extraordinaire, en un éclair, elle sélectionne tous les objets qui pourront lui être utiles pour un stage de survie. le pilote est quant à lui décédé défiguré au volant de son bolide métallique.


Ce que je n'ai pas aimé du tout, c'est le mode narratif choisi qui se moque un peu-beaucoup des lecteurs. On ne sait rien de cette fille surgie de nulle part qui joue à « la mort aux trousses », mais en moins bien. Elle s'enfuit, on ne sait pas devant qui ni pour quel motif. On ignore tout autant où elle va. Elle semble avoir mentalement intégré l'entière topographie des Etats-Unis car sans GPS ni boussole, elle connaît son chemin, franchit vallées, montagnes et forêts avec une facilité déconcertante et une jambe à moitié gangrénée. Les descriptions de la nature sont rudimentaires comme des posters de chez Casto, rien à voir avec du nature writing, et l'histoire poussive se construit aux forceps. Ne rien dire, attendre le plus longtemps possible en diluant, en allongeant les phrases, en faisant de larges marges et en écrivant gros, jusqu'à ne plus pouvoir se dispenser de donner un micro-indice censé maintenir la curiosité du lecteur, c'est la technique risquée et exaspérante utilisée par ce vrai-faux-auteur anglo-américain à l'insu de son plein gré.


En ce qui me concerne, cette méthode à la limite de l'honnêteté littéraire m'est passée au-dessus de la tête. Les aventures d'Allison et de Maggie, sa mère, ne m'ont pas intéressée. Je n'ai éprouvé aucun sentiment négatif ou positif pour elles, elles m'ont laissée de marbre. J'ajoute que l'intrigue est bof, et que surtout, une des ficelles utilisées dès le début du roman est grosse comme un filin, éventant dans les premières pages un rebondissement éculé. Ce n'est pas le seul défaut de ce livre, il en comporte bien d'autres. Désolée, on ne gagne pas à tous les coups !
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Pas de temps mort, de présentation des personnages, du contexte, on entre tout de suite dans le vif du sujet dès la première ligne, la première phrase.

Allison est la seule survivante d'un crash d'avion privé dans les Rocheuses du Colorado, mais elle s'enfuit dans l'urgence du lieu de l'accident, laissant derrière elle son fiancé qui pilotait mort, blessée mais avec un sac où elle met ce qu'elle trouve de nourriture, iode, équipement de survie nécessaire à ce départ à travers la forêt. Néanmoins le danger semble être plus encore les hommes qui la poursuivent pour la tuer.

A plus de 3800 kilomètres de là, Maggie, sa mère, apprend la fin tragique de sa fille unique. Elle ne se résout pas à accepter cette mort, persuadée qu'Allison n'est pas morte puisqu'on n'a pas retrouvé son corps, juste un médaillon qui prouve qu'elle se trouvait bien dans l'avion. Commence alors : pour Allison une course contre la montre dans le milieu hostile de la forêt, à l'affut de toute présence humaine qui lui serait fatale, et pour Maggie une longue recherche à la fois sur internet, dans les médias, et sur le dernier lieu de résidence de sa fille dont elle n'avait plus de nouvelles depuis deux ans, qu'elle ne reconnaît plus sur les photos récentes qui la représentent, et dont la vie lui a échappée.

Ce roman choral alterne les chapitres nommés Allison et Maggie où l'auteure donne à tour de rôle la parole à la fille et à la mère. On avance avec chacune d'elle au fil des kilomètres pour l'une, et des découvertes sur sa fille pour l'autre, avec des flash back nécessaires pour comprendre ce qu'il se passe, et pourquoi en est arrivé là, d'un côté comme de l'autre. Mais c'est aussi, ou surtout, un roman sur les relations mère-fille, les liens indéfectibles entre les deux malgré la distance, les brouilles, les erreurs.

Ce thriller addictif est un véritable page turner, la pression est de mise dès le début et ne nous lâche plus. On n'a qu'une envie, connaître la vérité, puis la fin. le suspense est maintenu, l'écriture est facile, simple, fluide et coule sur nous. Une réussite.
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Citations et extraits (71) Voir plus Ajouter une citation
Je suis malade de peur. Je n’ai qu’une envie, m’allonger dans l’herbe et laisser mes paupières lourdes se fermer. Je me demande ce que je vais ressentir, au moment de mourir. Est-ce que ce sera comme lorsqu’on bascule dans le sommeil ? Y aura-t-il une lumière à suivre, ou juste l’obscurité ?
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Je ne comprenais pas qu’il s’intéresse ainsi à moi. Quelque chose dans sa façon de me regarder, comme s’il voyait à travers moi, me donnait un sentiment de gêne, de vulnérabilité. Savait-il qui j’étais ? Savait-il pour Ally ? Peut-être était-ce un journaliste qui fouinait, en quête d’information. Ou un tordu qui voulait être au plus près de la tragédie, comme ces curieux qui regardent bouche bée quand il y a un accident de voiture. « Non merci », ai-je répondu d’un ton sec, et je lui ai tourné le dos, attendant qu’il s’en aille.
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J’ai repensé à la photo d’Ally, à son allure glamour. Comment avait-elle pu s’offrir cette robe ? Cette coiffure ? Je ne connaissais pas grand-chose à la mode, mais je savais qu’elle n’avait pas les moyens de se payer tout ça. Elle s’occupait de la publicité pour un magazine féminin qui venait d’être lancé, Faces. Elle nous avait montré un numéro quand nous étions allés la voir. Les pages étaient peuplées de jolies femmes de toutes les couleurs, certaines rondes, d’autres maigres. L’une avait une balafre sur la joue. Aucune ne ressemblait de près ou de loin à la jeune femme de la photo qui avait été présentée au journal télévisé. « Ce qui nous intéresse, c’est la représentation, nous avait dit Ally, les sourcils froncés. Le magazine explore la célébration des femmes par les femmes, dans tous ses aspects, toutes ses significations. Nous voulons être plus qu’un simple outil pour les multinationales.
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Le pansement est noirci par le sang séché et les bords sont sales. Il faut le changer. J’ai beau l’enlever lentement, ça fait un mal de chien. Dessous, la plaie est enflammée, et tout autour, la peau est livide et légèrement enflée. Je sors l’alcool à 90 ° et m’arme de courage. À la première goutte d’alcool, je vois le sang mousser légèrement, je vous assure, à moins que mon cerveau n’ait rien trouvé de mieux pour faire face à la douleur. Je refais un pansement en essayant de ne pas penser à mon dernier rappel de vaccin contre le tétanos.
Mon doigt a viré au violet sous l’attelle mais il paraît moins gonflé et il n’est plus aussi douloureux. Soit il est en train de guérir, soit les nerfs ont été touchés. Encore une chose à laquelle je préfère ne pas penser.
Je fouille dans le sac et en sors le paquet de mélange de noix. Je suis soudain affamée, mais je ne peux pas me permettre de trop manger.
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Il était beau, il fallait le reconnaître. Une grande mèche de cheveux bruns sur le front, les yeux bleus, le nez droit, la bouche grande et charnue. On aurait dit un acteur de série ou un présentateur de jeu télévisé. Le genre d’homme après lequel j’aurais pu courir étant jeune, avant d’avoir un peu de plomb dans la cervelle.
Sur la première photo, il était en costume sombre et serrait la main d’un autre homme en costume, et tous les deux souriaient avec une satisfaction non dissimulée. La seconde était plus informelle et le montrait, en pantalon beige et chemise bleu clair à col boutonné, assis sur le pont d’un énorme yacht. Peut-être qu’il lui appartenait aussi. Les dents blanches impeccablement alignées, le bronzage séduisant, il arborait un sourire de maître de l’univers et tendait une flûte de champagne en direction de l’objectif.
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Video de Jessica Barry (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jessica Barry
Il y a tant de façons, de mourir de Jessica Barry disponible en poche chez J'ai lu !
Découvrir le roman par ici : https://www.jailu.com/il-y-a-tant-de-facons-de-mourir/9782290361788
Au coeur des Rocheuses sauvages, Allison lutte pour sa survie. Unique rescapée d'un crash, blessée, elle fuit la carcasse fumante de l'avion, abandonnant derrière elle le corps inerte de son fiancé. Persuadée d'être traquée, elle fuit en réalité toute présence humaine.
À dix États de là, sa mère, Maggie, refuse de croire à son décès. Alors que ses proches l'incitent à faire son deuil, elle décide de mener sa propre enquête. Les deux femmes ont coupé les ponts depuis deux ans et, au fil de ses recherches, c'est une étrangère que Maggie découvre. Allison s'est construit une vie de rêve, mais à quel prix ? Maggie saura-t-elle comprendre la vérité à temps pour sauver sa fille ?
Il y a tant de façons de mourir est un thriller addictif autant qu'une ode somptueuse à la puissance du lien mère-fille.
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