Harold n'était pas quelqu'un de facile à aimer. Il lui faisait penser à un scarabée, enfoui dans le bois ou le plâtre des murs de la finca. Il fallait lustrer ses ailes dures, polir son armure avec un chiffon doux, nourrir et soigner son corps pour qu'il ne morde pas.
«Pendant la guerre, il a été fait prisonnier, ajouta Olive. Quand ils l'ont libéré, il a travaillé pur le gouvernement britannique. Il n'en parle jamais. Il incarnait tout ce que n'était pas la vie de maman, je suppose. Elle s'ennuie très vite et elle aime faire sensation. L'Héritière des Condiments, la Garçonne Cocaïne, la rebelle au Mari teuton. Tout ça est tellement tape-à-l’œil ! »