Le concept bouddhique de vacuité traduit cette pensée qu'une chose n'existe jamais par elle-même, mais toujours dans sa relation à autre chose. L'être humain est à la fois dans l'intériorité et dans l'extériorité, sans qu'il y ait opposition ; il est à la fois au cœur de son acte et dans la contemplation de ce qui se produit. De la même manière qu'une lettre est composée de noir et de blanc, l'homme est au centre et au bord du monde.
Tiens pour égaux
le plaisir et la peine,
le gain et la perte,
la victoire et la défaite,
entre dans la bataille,
ainsi tu éviteras tout mal
L'homme qui abandonne tous les désirs,
qui vit et agit libre de tout appétit,
qui n'a ni « moi », ni « mien », accède à la Paix.
Certaine est la mort
pour qui est né,
certaine est la naissance
pour qui est mort.
Sur ce qui est inévitable,
ne te lamente pas.
La forme est vide.
Le vide est forme.
Forme et vide ne sont pas de nature différente.
Blesser autrui revient à se blesser soi-même.
L'aider revient à s'aider soi-même.
Encens, fleurs et lampes ne sont pas les meilleures offrandes au Bouddha.
Le plus beau don au Bouddha est le bien fait aux êtres.
Tout ce qui est composé est sans permanence.
Bien que tu aies des yeux pour voir autrui, il te faut un miroir pour te regarder.