Il se rappela l'été où il avait été diplômé, avant de s'engager dans la police d'Etat, il avait lu Shakespeare. La pureté de cette langue l'avait stupéfié. Dans un petit restaurant il lisait " le songe d'une nuit d'été" quand tous ses camarades croyaient qu'il préparait un examen. Mais c'était son propre esprit qu'il examinait. Shakespeare semblait encore plus vrai que l'histoire. La littérature se dressait face à l'abîme alors que l'histoire s'y vautrait. P. 139