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Critiques de Jim Starlin (118)
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Warlock : the Complete Collection

Merci d’abord à Presence qui m’a guidé vers ce comics.

J’étais en effet très curieux de connaître l’histoire de ce super héros qui sort des sentiers battus, vue par Jim Starlin. Oh, je le connaissais un peu. Une sorte de Némésis de Thanos qui portait l’une des gemmes de l’Infini : la gemme de l’âme (celle qui est la plus mal utilisée dans les films Avengers, selon moi). Je connaissais sa naissance sous le pinceau de Jack Kirby. Je l’avais vu affronter Thor. J’avais lu le Gant et la Guerre de l’Infini. Mais il me manquait des connexions.



Jim Starlin s’est emparé du personnage de Warlock et l’a remodelé à sa sauce comme une pâte d’argile (comme Frank Miller a remodelé Daredevil). Jack Kirby avait créé un être qui semblait d’une puissance inimaginable – remarquez, ces personnages donnent tous cette impression. Ce n’est plus le cas pour Starlin ; il vole, il est costaud, mais sans sa gemme il est vite dépassé.

Mais ce n’est pas étonnant quand on connait un peu l’auteur. Il s’intéresse peu aux démonstrations de force et préfère travailler leur psyché. La fragilité apparait vite derrière la carapace cosmique. On a un homme qui doute de ses motivations, qui se prenait pour un parangon de justice et s’aperçoit qu’il a le potentiel de se transformer en Dark Vador (incarné dans le personnage du Magus, tyran de la galaxie). Affronter son ennemi et affronter ses propres démons, c’est blanc bonnet et bonnet blanc.



Du coup les épisodes sont assez verbeux. Je me suis souvent désintéressé de ce que je lisais car je ne voyais pas où Starlin voulait en venir. Certains épisodes sont carrément surréalistes. Il y a même un hommage affiché à Steve Ditko pour son travail sur docteur Strange.

Je suis aussi assez mitigé sur l’esthétique de ses extraterrestres. Certaines espèces n’ont qu’une tête, d’autres n’ont pas de jambes, d’autres un gros œil à la place de la face. Il joue beaucoup avec ça.



Les derniers épisodes avec Thanos, les Avengers, the Thing et Spider-man sont moins bavards et plus centrés sur l’action. J’avais lu ce dernier épisode étant plus jeune sans avoir lu ce qui précédait. Il aura fallu attendre jusqu’à aujourd’hui pour faire le lien.



Je suis content d’avoir pu lire ce volume. Il me reste à lire pas mal d’autres trucs pour saisir l’ensemble de la quête de Thanos. Cela m’en donne l’envie.

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Thanos : Le Gant de l'infini

Je profite de mes congés pour rattraper mon retard dans mes lectures. Au programme de ce matin, ce must-have consacré au célèbre gant de l'infini. J'ai à nouveau passé un excellent moment de lecture.



Je dois avouer que je préfère de loin ce genre de dessin et cette palette de couleurs qui restent dans l'ambiance des années 70.



Au début de l'histoire, Thanos a déjà enfilé le gant serti de ses gemmes et ne perdra pas de temps à « snapper » l'Univers. Les conséquences sont beaucoup plus dramatiques que dans le film. La moitié de l'univers a disparu mais il y a aussi cette effroyable



L'appel des troupes est effectué et le casting est un peu différent… on y retrouve le Surfeur d'Argent (c'est lui qui atterri chez Strange et non Hulk), le Docteur Fatalis, des Titans (ils aiment regarder Alf à la télé, j'ai trouvé cela marrant), Wolverine, etc. le personnage principal est sans conteste Adam Warlock qui a beaucoup de charisme.



J'ai aussi découvert des nouveaux personnages comme le futur Thunderstrike ou Namor le prince des mers.



J'ai bien aimé le scénario, c'était bien ficelé je trouve et j'ai bien envie de poursuivre avec « La Guerre de l'Infini » et « La Croisade de l'Infini ».



Je crois que je suis tombée dans la marmite des comics Marvel et je me régale !



À suivre donc…









Challenge BD 2022
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Silver Surfer : Thanos Quest

Je souhaitais lire ce volume Epic Collection depuis un bout de temps car il constitue une sorte de prequel à la mini-série The Infinity Gauntlet.



On connait mieux l’adaptation ciné maintenant, avec Thanos qui s’est emparé des gemmes d’infinité. The Infinity Gauntlet conte l’opposition à Thanos de tout ce que l’univers comporte de super héros et autres êtres cosmiques.

Ici cette quête de Thanos s’inscrit au sein de la série consacrée au Surfeur d’Argent, personnage surpuissant mais extrêmement tourmenté, ancien héraut de Galactus. Un vrai héros romantique. Dès qu’il s’agit de Thanos, Jim Starlin n’est pas loin, et effectivement il est à la manœuvre sur le scénario.



Dès le début, on nous montre que le Surfeur a buté Thanos dont il ne reste qu’un squelette. Ok, c’est réglé. Il part dans le cosmos et se fait coincer dans une ville où il perd ses pouvoirs et où on ne rigole pas avec la loi ni avec l’administration. Voilà notre cher surpuissant obligé d’aller au pôle Emploi local pour tenter des tas de boulot pour lesquels il n’est pas taillé. Il finit SDF et il déprime. Jim Starlin adore mettre ses héros face à des difficultés « du quotidien » contre lesquels tous les pouvoirs cosmiques ne servent à rien.



Puis on insère les épisodes de Thanos Quest proprement dit, dans lesquels on voit Thanos s’emparer d’une gemme après l’autre, moins par la puissance (les porteurs des gemmes le valent bien sur ce plan) que par la ruse, la fourberie, la stratégie. Dans ces domaines il est inéluctable (clin d’œil).

Une fois équipé du Gant, invincible, il joue au chat et à la souris avec le Surfer. Ce dernier comprend vite qu’il ne peut rien tout seul et se lance dans une course pour alerter les héros de la Terre.



C’est du tout bon. Je ne connaissais du Surfer que les épisodes de sa naissance dans la série Fantastic Four et sa propre série de Stan Lee et John Buscema. Celle-ci est plus récente. Je la trouve un ton en dessous de la « Lee-Buscema » qui est un chef d’œuvre, mais le potentiel du personnage, sa puissance aussi bien que sa tendance à la détresse, est bien exploité.

Je lirai probablement la suite.

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Thanos : Rédemption

Thanos fait dans la rédemption. Ça c’est nouveau !



Bon, il faut relativiser hein. Comparé à sa marotte de destruction de toute vie dans l’univers, accepter d’aider certains de ses prochains est déjà un exploit. Maintenant, les méthodes qu’il emploie restent assez frappantes. La fin, même adoucie, justifie les moyens. Et il sourit toujours autant quand il désintègre un fâcheux.

Mais c’est bien, ça rend le personnage un peu plus complexe dans la mesure où, maintenant, on ne sait jamais s’il parle avec son cynisme légendaire ou si, parfois, il livre de véritables remords. Les auteurs, Jim Starlin (indéboulonnable du vilain héros), Keith Giffen et Ron Lim jouent beaucoup sur ce registre et entretiennent le doute. Je préfère largement ça au bonnet de nuit que l’on trouve dans Infinity Gauntlet.



La série porte évidemment la marque des aventures cosmiques. La qualité des guest star en témoigne : Galactus, Warlock, le Beyonder, Star Lord, Gladiator. Et un univers de cités dévoyées très typées Star wars et de phénomènes cosmiques quelque peu turbulents. Mais comme souvent, les auteurs humanisent trop ces êtres qui évoluent à une échelle bien supérieure à celle de l’humanité. Cela se ressent beaucoup ici, avec un Galactus aux émotions beaucoup trop humaines à mon goût (avec des émotions donc, déjà).



La série affiche aussi un ton humoristique un peu pince sans rire marqué, très appréciable. En fin de compte, on ne prend pas tout cela véritablement au sérieux. Quand Warlock et Thanos se mettent à vanner, on se dit que les Monty Python sont passés par là. Et ça aussi, c’est bien.



Bref je me suis plutôt bien éclaté avec ce comics. J’en reprendrai volontiers.

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Thanos : Le Gant de l'infini

Les récits cosmiques de super-héros où l’univers est menacé m’ont toujours attiré. Mais il est rare que j’en ressorte avec autant de satisfaction que ce que j’avais eu de plaisir anticipé. C’est le cas cette fois encore.



Thanos le titan, l’amoureux de la Mort, a réussi à s’emparer des Joyaux de l’Infini qui lui donne un pouvoir équivalent à celui du Créateur. Évidemment il veut s’en servir pour satisfaire sa dame la Mort mais cette dernière sent que face à un tel pouvoir elle est dégradée au statut de vulgaire concubine et elle le bat froid. Menés par le mystérieux Warlock les héros de la Terre s’organisent pour affronter le titan. Ils forment la première ligne d’attaque, la piétaille. Derrière eux, les Puissance de l’Univers tels Galactus, l’Étranger et les Célestes, fourbissent leurs armes. Pourront-ils sauver l’univers ?



Malgré mon entrée en matière plutôt fraîche je me suis tout de même bien amusé avec ce récit. Thanos est un personnage au charisme indéniable, comme son alter-ego de DC Darkseid, et l’impénétrable Warlock lui tient la dragée haute. Méphisto en bouffon de l’Etre suprême sent délicieusement mauvais et l’on a l’occasion d’assister à des destructions d’amplitude inégalées - les systèmes solaires sont réduits en cendre, la terre elle-même subit des dégâts monstrueux.



Cependant je me suis senti frustré par plusieurs éléments. D’abord l’absence d’imagination lors de la mise en scène des batailles. Il s’agit de mettre en scène des êtres dont la puissance voisine l’infini non mesurable même au sens de Cantor. L’infini, cela laisse la place à tout, mais on n’a essentiellement droit qu’à des échanges de gros rayons de couleur. La ruse, la tactique n’ont pas grande place. Bof ! On a vu mieux dans Naruto.

Ensuite la dimension trop humaine, trop soumise à ses émotions, de ce Thanos devenu suprême. Sa croissance de pouvoir brut ne s’accompagne pas d’une transcendance de l’esprit. Dommage, cela aurait pu nous diriger vers des lignes scénaristiques originales. Au lieu de cela on en reste au niveau « points de puissance » des jeux vidéo. Mais peut-être que cela signifie simplement que Thanos n’est pas destiné à détenir le pouvoir suprême. Comme le dit Warlock, son inconscient s’y est toujours opposé.

Enfin, si l’on a droit à la présence d’une pléthore de héros de premier plan, la plupart ne font que de la figuration. Ils sont là pour flanquer un coup et s’écrouler. Et je passe sur le fait que certains d’entre eux ne ressemblent plus à ceux que j’avais connus – une Vision toute blanche, un Thor qui n’est plus Donald Blake, un Hulk qui a l’esprit de Banner – et on ne sait pas ce qui leur est arrivé sauf si l’on est un fan absolu de tout l’univers Marvel.



Un récit en demi-teinte donc. Mais je lirai quand même le deuxième tome de la trilogie de Kim Starlin et Georges Perez : « la Guerre de l’Infini »

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Cosmic Odyssey

Comic de 1997 de Jim Starlin (celui qui a en grande partie créé la cosmologie de Marvel) et Mike Mignola (créateur de Hellboy).



L'histoire : L'Anti-life equation menace de détruire l'univers. Darkseid (l'ultime vilain de DC), les New Gods et les superhéros de la Terre doivent s'allier pour l'arrêter.



J'aime bien Starlin. C'est comme si son plaisir, chaque fois qu'il écrit un comic, était de prendre très au sérieux la théologie et le canon de l'univers, de pousser tous les paramètres au maximum, et d'en faire un truc psychédélique.



Il y a aussi, avec lui, toujours plein de scènes qui me font rire sans que je sache si c'était l'objectif, ou s'il était sérieux. (Ici, par exemple, une scène où Batman met un imperméable sur son costume de Batman pour passer inaperçu. Au lieu de... Retirer le costume.)



Bref, j'ai toujours du plaisir à le lire, à voir la direction qu'il prend même dans ses histoires les plus clichées.
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Marvel Universe: The end

The End, c'est du grand Starling. Psychédélique et métaphysique à souhait. On explore de fond en comble l'aspect cosmique de l'univers Marvel et on pousse l'ambition assez loin (pour un Marvel).



C'est aussi loin des comics qui donne le plus de profondeur à Thanos. (De manière générale, seul Starlin sait écrire Thanos sans en faire un personnage en papier mâché.)



Si le côté Cosmic de Marvel vous intéresse, c'est un bon point d'entrée. Aucune lecture préliminaire n'est nécessaire et on n'y réfère pas dans arrêt à faire comics qui faut avoir lu pour comprendre.
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Thanos : La révélation de l'infini

Jim Starlin revient une énième fois à Thanos, un de ses personnages fétiches au sein de l’industrie des comics Marvel. Il est accompagné d’Andy Smith à l’encrage, mais se permet malgré tout d’à la fois scénariser et dessiner ce roman graphique que Marvel d’abord, mais Panini ensuite en version française, ont tenu à mettre en valeur dans un format volontairement plus classieux qu’un opus classique.



Que pouvait bien inventer Jim Starlin sur le personnage de Thanos après toutes les aventures dites « de l’Infini » ? Le Gant de l’Infini, La Guerre de l’Infini, La Croisade de l’Infini composaient une trilogie cohérente après la fameuse Quête de Thanos. Depuis quelques temps, la tentation de revenir sur ce personnage est grande et c’est dans ce contexte que ce roman graphique débarque, alors que le fameux Titan fou refait beaucoup parler de lui (notamment par l’Univers Cinématographique Marvel, évidemment).

Dès le départ, Thanos semble avoir d’ores et déjà tout vu dans l’Univers, et surtout tout vécu. Il a courtisé la Mort (l’entité) et il a réussi à la rejoindre un temps ; ressuscité, il a maintes fois asservi et détruit des mondes entiers, avec ou sans ses habituels gemmes de l’Infini ; conscient de ces pouvoirs infinis, il a tant et tant joué au chat et à la souris avec ses adversaires de toujours qu’il finit par les côtoyer presque comme de vieux amis. Or, il ressent un étrange déséquilibre dans l’univers ; entité surpuissante oblige, il se place, à juste titre, au-dessus du commun et peut percevoir des altérations de la réalité. C’est l’occasion pour lui de se lancer dans un road-trip et de revoir quelques têtes connues : sa bien-aimée la Mort, les habituels Gardiens de la Galaxie, le Surfeur d’Argent (le Silver Surfer) et même sa némésis Warlock, tout aussi perturbé que lui.

Jim Starlin connaît à n’en pas douter le personnage par cœur, et ce n’est pas forcément simple de débarquer sur ses pas sans tellement de repères auxquels s’accrocher. En effet, cette nouvelle quête de sens de la part du Titan fou nous emmène bien loin dans l’espace et dans sa tête ; nous sommes bien là dans une odyssée cosmique. Toutefois, nous sommes en droit de nous interroger sur le sens à donner à cette odyssée. Les indices sont nombreux sur les questions posées par Jim Starlin à son personnage. Ainsi, certains personnages sont volontairement dessinés différemment d’une case à l’autre ; on peut y voir une raison en fin de récit, mais c’est tout de même très ténu. De plus, la vision des personnages rencontrés s’altère suivant que nous voyons à travers les yeux de Thanos ou non. Enfin, le scénario et le dessin s’associent pour tenter de construire d’encore plus grandiose que ce que Jim Starlin avait déjà tenté : il redéfinit la réalité à grands coups de justifications omnipotentes ! C’est très perturbant, car cela débarque souvent de très très loin pour créer une nouvelle réalité en un rien de temps.



Bref, Thanos : La Révélation de l’Infini est un roman graphique qui se veut grandiose, mais qui est difficilement appréciable comme tel quand nous ne sommes pas conscients de tout ce qui tourne ou a pu tourner autour du personnage de Thanos depuis un temps certain.



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La Croisade de l'infini

Ouille, gros écueil là ! Dans la trilogie de l’Infini, c’est le tome de trop.



Dans « le Gant de l’Infini », Warlock s’est séparé de sa part de bien et de sa part de mal afin de pouvoir contrôler le Gant sans risques. Dans « la Guerre de l’Infini » il affrontait sa part de mal : le Magus. Ici évidemment, le voilà aux prises avec sa part de bien : la Déesse.

Celle-ci a un projet qui apportera la rédemption et la lumière à cet univers si vil. Pour ce faire, elle a besoin de concentration et s’entoure de tous les héros qui ont un tant soit peu de croyance religieuse, de lien mystique ou de bonté pure afin de garder sa forteresse. Ces héros deviennent une bande d’extrémistes illuminés prête à tout pour sauvegarder le Grand Projet. Évidemment les héros peu réceptifs, devenus des infidèles pour le camp d’en face et regroupant les scientifiques (opposition basique de science et religion), les androïdes, ou simplement les demeurés, vont s’opposer à ce plan.



Voilà donc tout ce que « la part de bien » est susceptible d’apporter au monde, selon Starlin : c’est pourri ; on efface et on recommence. Le Déluge donc. Sitôt libre de ses actes la « bonté » est pervertie et emploie les mêmes méthodes que le « côté sombre ». Bon, je suppose que l’auteur souhaitait mettre l’accent sur l’extrémisme néfaste qui peut surgir de n’importe quelle cause, si noble soit-elle, et qu’il est facile de se laisser berner. Un message qui n’est pas inintéressant mais très mal mis en scène. On a encore une fois droit à des affrontements sans grande imagination entre tous les héros Marvel. Il est toujours délicat de vouloir considérer comme des absolus les notions de bien et de mal qui sont avant tout relatives. Et dans ce cas, il est plus aisé de mettre en scène le Mal que le Bien pour concevoir une histoire intéressante. Starlin a pris trop de raccourcis ici, et cela affadit le récit.



Le dessin de Ron Lim est toujours aussi peu séduisant et les dialogues sont franchement lamentables. Est-ce lié à la traduction ? Je ne sais pas. Aucun héros ne tire son épingle du jeu, tous plus transparents les uns que les autres.



Inutile que j’en rajoute, je crois. Ce tome gâche toute la trilogie à mon avis.

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Marvel's Guardians of the Galaxy Prelude

(Édition Américaine)

Quelques histoires courtes mais pas toujours d'une grande clarté pour présenter quelques uns des personnages qui composent Les Gardiens de la Galaxie (le film). Si pour certains d'entre eux les bandes sont plutôt réussies dans un style moderne et lisible (Nebula, l'équipe Rocket Raccoon et Groot et même Star Lord) en revanche, celles consacrées à Drax le destructeur, Gamora et Warlock confinent, par leurs pyjamas hyper serrés aux couleurs gueulardes et des positions très explicites - comprenez les genoux largement écartés sur des entre-jambes visiblement rembourrées et pas avec du coton -, au kitsch du Style Camp des années 70 avec les pires effets carnavalesques qui soient. On comprend très facilement que, dans les premières pages de cet autre arc narratif du Marvel Universe qu'est Annihilation, le premier - Drax, donc - , métamorphosé, ayant rejeté le style cape et capuchon sur-colorés mauve et fuchia, façon le Batman télé, BING ! BANG ! BOUNG !, des année soixante qui faisait bander les homos américains, prétende ne plus être celui-là car il y a de quoi avoir honte tant - ici, dans ces histoires - cela va loin dans l'extravagance sado-masochiste; Dans celle consacrée à Warlock, ça flirte carrément avec quelque chose qui se situerait entre Pricillia, folle du désert, et le flower power pollué par les pire effets grotesques des défilés de la Gay Pride (débridés et bien marrants au demeurant, c'est pas "gai" pour rien). Ce n'est même pas un clin d'œil, ça se prend très au sérieux. Alors, sans faire de morale - chacun est libre de vivre sa vie comme ça lui chante tant qu'il ne m'impose pas ses règles -, et même si le ridicule ne tue plus, je me demande s'il n'y a pas, quand même, en dehors du carnaval, une limite qu'on ne doit pas dépasser quand on brutalise l'esthétique...

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Warlock : the Complete Collection

Adam Warlock est le personnage de Marvel que j'aime le moins. Même le génie de Starlin ne réussi pas à le rendre intéressant.



C'est l'incarnation du héro tragique, qui n'a jamais tort, qui a tout prévu, mais qui est toujours accablé par le poids de son destin.



Bouhou Bouhou.



Je suis vraiment curieux de voir ce que James Gunn fera pour le rendre intéressant dans son Gardien de la Galaxie Vol 3
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Essential Captain Marvel, tome 2

Ce deuxième volume des Essentiels Captain Marvel regroupe les épisodes 22 à 46 de la série éponyme originellement publiés entre 1972 et 1976 (et en France dans le magazine Strange). Il est de facture très inégale.



Après trois épisodes mal écrits, mal dessinés, Jim Starlin prend les commandes. Starlin, c’est l’homme qui toute sa vie a porté à bout de bras la saga de Thanos. C’est le grand début de la saga qu’il développe ici. Et c’est magnifique.



Pour affronter Thanos, ce titan neveu de Zeus amoureux de la mort à la recherche du Cube Cosmique, il fallait un adversaire à sa mesure. Starlin offre à Mar-Vell une nouvelle transformation, le poussant à rejeter son passé de guerrier et à embrasser une carrière de Protecteur de l’Univers, plus centré sur la négociation et la compassion, et surtout possesseur de la Conscience Cosmique. Magnifiquement scénarisée (surtout au début), très bien dessinée (par Starlin lui-même), rassemblant une foultitude de héros contre un ennemi devenu un Dieu, cette épopée est magique. Elle se termine malheureusement comme à chaque fois que Thanos touche au Pouvoir Suprême : il devient idiot, traîne à éliminer ses ennemis (des insectes pour lui) et finit mal.



Puis Jim Starlin s’en va. Il abandonne Mar-Vell pour développer la nouvelle Némésis de Thanos : Warlock. Et le soufflé retombe. Il tient quand même le temps de quelques importants épisodes. C’est là que Mar-Vell affrontera Nitro et devra colmater un container de gaz létal qui finira par le tuer d’un cancer. C’est aussi là que Uatu le Gardien subira son procès pour intervention dans les affaires humaines et redeviendra cet être silencieux qui se contente de regarder les évènements sans intervenir.

Ensuite… bof ! Les nouveaux auteurs essaieront de développer la relation fusionnelle entre Mar-Vell et Rick Jones et de faire revenir l’Intelligence Suprême des Krees sur le devant de la scène, mais c’est plat, fade, parfois même ridicule (comme cette planète qui imite une ville du Far-West du 19ème siècle).



Il manque une vie à Captain Marvel, des gens à aimer, quelque chose pour s’identifier à lui. Fan de toujours de ce héros, je comprends aujourd’hui quelles sont ses faiblesses qui pousseront Marvel Comics à arrêter les frais au numéro 62. Les Essential semblent s’arrêter au n°46. La suite avait été publiée en France dans le magazine Titan.



Jim Starlin reviendra pour scénariser sa mort, lui fournissant un enterrement de première classe. A ma connaissance, c’est un des rares super-héros qui soit vraiment mort, pour de bon.

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La guerre de l'infini

J’ai trouvé cette suite du Gant de l’Infini plus intéressante que son prédécesseur. Pour rappel, tout tourne autour d’un gant où viennent se loger les gemmes du pouvoir. Le possesseur devient ni plus ni moins Dieu.

Dans « le gant » c’est Thanos qui détient cette puissance, mais inconsciemment il s’en sait indigne et finit par perdre son statut au profit de sa Némésis bien plus respectable, Warlock.



La guerre de l’Infini commence par un Thanos à la retraite qui passe son éternité en faisant des recherches. Il tombe sur une source d’énergie hors de toute proportion. Comme c’est un expert il remonte la rivière comme un saumon et tombe sur le gros poisson : Magus, personnage violet et cependant mégalomane qui vise lui aussi la puissance absolu.



Évidemment Thanos n’est pas seul à avoir remarqué cette dangereuse énergie. Galactus se rend bien compte qu’elle risque de gâcher son déjeuner et décide lui aussi de remonter la rivière en s’associant au surfer et au Dr Strange. Ce dernier a perdu en statut: de maître des arts mystique, il ne fait plus qu’office de serrurier pour ouvrir les portes entre les dimensions. Quant à Galactus, eh bien ma foi il deviendrait presque sociable avec les fourmis que nous sommes.



Ça n’est pas tout. Les héros de la Terre se trouvent attaqués par des imitateurs aux dents longues (au sens propre) qui ont un lien avec cette énergie. Devinez où ils vont aller ? Gagné, la rivière ! On va commencer à manquer de bateaux.



Et j’en ai encore sous le pied mais je le garde afin d’éviter de me retrouver sans semelles.

En tout cas tous ces mouvements de population sont orchestrés dans la stratégie de l’un des protagonistes. Et c’est bien ce jeu stratégique qui m’a plu ici : moins de gros rayons de la mort et plus de neurones. La puissance absolue reste à acquérir et tous les acteurs ont leur chance, sauf peut-être les héros humains dont le rôle est limité à jouer les fous du roi.



Jim Starlin est un excellent créateur d’histoires, et là il est dans son œuvre phare : tout ce qui tourne autour de Thanos. J’ai un immense respect pour lui. Je serai plus dur avec le dessinateur Ron Lim. Il fait certainement des efforts louables pour montrer des machineries futuristes convaincantes, mais on reste à douze années-lumière de Jack Kirby. De plus il a tendance à simplifier au maximum ses arrières plans, au point que ceux-ci restent à l’état d’esquisses, lorsqu’ils existent. Enfin cela manque de contraste, d’ombre.



Plus qu’à attendre que le dernier tome, « la croisade de l’Infini », sorte dans la collection Panini Marvel Gold (moins cher).

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Essential Dr. Strange, tome 3

Cette troisième intégrale de Dr Strange en noir et blanc et version originale (non vous n’êtes pas au ciné-club de FR3) regroupe les numéros 1 à 29 du héros éponyme plus un annual.



Je dois dire qu’il m’a plutôt ennuyé ce docteur. La moitié des épisodes consiste en une série de tests organisés par son mentor, l’Ancien, qui a depuis un certain temps renoncé à la vie terrestre pour « ne plus faire qu’un avec l’Univers ». Son but : préparer son disciple à le rejoindre dans le Grand Tout. Car Stephen Strange est récemment devenu le Sorcier Suprême, et cette fonction est censée n’être qu’une marche vers la vie astrale. Dr Strange refuse de renoncer à son humanité (on peut le comprendre en voyant sa belle disciple Cléa) et l’Ancien n’a pas d’autre choix que de le faire reculer dans la hiérarchie. Dr Strange perd donc son grade et redevient un humble Maître des Arts Mystiques.

Quelle drôle d’idée qu’a eu l’Ancien ! Il forme toute sa vie un successeur pour sauvegarder le monde des attaques des méchants sorciers. Satisfait de lui, il le récompense puis peu après lui demande de prendre sa retraite. Que serait devenu le monde si Strange avait accepté ? Faire un avec l’Univers doit affaiblir les ressources du cerveau.



Et puis Strange n’est clairement pas un marrant. Il fait son mystérieux face au mortel lambda mais en fait il passe son temps à se poser des questions existentielles, à craindre pour la vie de Cléa (belle mais potiche en général), à surtout ne jamais plaisanter, ne jamais rire. Et aucun second rôle n’est là pour détendre l’atmosphère. Lourd !



Reste le dessin brumeux de Gene Colan qui colle à la perfection avec l’esprit psychédélique de la série. D’autre prennent le relais à partir du n°19, avec plus ou moins de bonheur.

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Nova, n°156

« Nova n°156 » est tout de même supérieur à son pitoyable prédécesseur. Englué dans leur improbable histoire de reve, les FF se montrent plutot stables : Crystal étant une super héroïne charismatique incarnée par le style rond et propre de Buckler.



Si Byrne touche les (tré)fonds de la nullité avec Miss Hulk et devrait plutot travailler avec un véritable scénariste, la surprise provient surtout de Spider-man qui met en scène un ennemi « historique » du Tisseur : Electro pimenté du Shocker et l'arrivée d'un sinistre tueur à gage albinos nommé Tombstone



Enfin l'arrivée de Starlin change complétement la donne pour le Surfer d'argent qui trouve un scénariste digne du style génial de Ron Lim pour nous embarquer au début de la réalité avec le charismatique Thanos.



On pourrait simplement regretter le format de poche pour une aventure cosmique de ce calibre.



Mais ne boudons pas notre plaisir, ce numéro de Nova débute de manière plus engageante cette nouvelle année 1991 !
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Thanos : Le Gant de l'infini

Lorsque j’ai découvert Thanos au cinéma, dans la saga des Avengers, je ne savais rien de lui et encore moins de la saga qui lui était consacrée dans l’univers des comics de chez Marvel. Une chose était sûre, comme Grand Méchant, il était plus que réussi !



C’est plus tard que j’appris que la saga avec le Gant de l’Infini, venait en fait d’une saga déjà existante. Pour les connaisseurs, je fais sans doute figure de débile, un peu comme si, après avoir vu la série Sherlock à la BBC, je découvrais qu’il existait des livres écrit par Conan Doyle…



Pour Sherlock, j’étais au parfum depuis longtemps, pour l’univers de Marvel, étant néophyte, j’étais vierge de tout savoir !



La preuve que j’ai foiré le brol, j’ai zappé la saga de "Thanos Quest – La quête de Thanos" que j’aurais dû lire avant celle-ci et en plus, je ne savais même pas que la saga datait du début des années 90 ! Sorry, en apprenant que les films étaient tirés d’une saga de comics, je l’avais crue, à tort, datant d’il y a peu d’années...



Bravo à moi (ironie). Il faudra mettre tout ça à jour.



Les années 90 se voient tout de suite aux dessins… La colorisation date et ça se sent tout de suite, surtout si on a lu des comics des années 2000 avant de se plonger dans la saga du Gant de l’Infini.



Cette histoire n’est pas la même que celle vue au cinéma : la moitié de la population disparaît sur la Terre et dans tout l’Univers, mais les motivations de Thanos ne sont pas les mêmes : ici, ce n’est pas pour soulager la Terre qu’il fait disparaître des êtres vivants, mais pour attirer l’attention de sa maîtresse La Mort. Bref, c’est un bad guy à fond.



Dans ce récit, il y a une profusion de personnages, pourtant, les auteurs arrivent à ne pas se prendre les pieds dans le tapis et ce que tout reste clair, même pour une néophyte telle que moi.



D’ailleurs, j’ai découvert d’autres personnages et compris l’importance qu’avait celui du Surfeur d’Argent. Comme quoi, à tous les âges, on peut apprendre !



Si les années 90 se sentaient aux couleurs, c’est tout aussi flagrant avec les dessins, qui ont un petit air rétro, terriblement rétro, même, mais cela ne m’a pas dérangée dans ma lecture. George Pérez et Ron Lim, qui se succèdent aux dessins, n’ont pas oubliés d’inclure des détails dans leurs planches.



Oui, j’ai apprécié cette lecture et je suis contente d’avoir pu lire cette saga qui est culte (comme quelques autres que je compte lire aussi). Une saga immanquable afin de comprendre ensuite tout ce qui va suivre dans l’Univers de Marvel.



Pas de doute, sachant tout ce qu’il me reste à découvrir, j’ai, assurément, encore de belles et longues heures de lecture devant moi !

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La mort de captain Marvel

La mort de Captain Marvel est un comics de Jim Starlin qui retrace la vie et la mort du célèbre super héros, capitaine de l'armée Kree. Seul un cancer pouvait venir à bout de ce valeureux guerrier qui reçoit tout au long de ce roman graphique l'éloge de ses condisciples. Un album atypique et réussi.
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Batman : Un deuil dans la famille

Ce recueil regroupe 2 histoires distinctes : "Un deuil dans la famille" (A death in the family, épisodes 426 à 429 de la série Batman, 1988) + "a lonely place of dying" (épisodes 440 à 442 de "Batman", et 60 & 61 de "New Titans", 1989).



A la fin des années 80, Batman est affublé d'un nouveau Robin (Jason, Todd), l'ancien (Dick Grayson) ayant gagné ses galons de superhéros à part entière sous le nom de Nightwing et faisant partie de l'équipe de Titans. Problème : Jason Todd ne rencontre pas l'adhésion des lecteurs. Solution : Jim Starlin doit écrire un scénario permettant de mettre Jason sur la touche. Résultat : "Un deuil dans la famille" dans lequel Jason Todd part à la recherche de sa mère et tombe sur le Joker.



Avec cette histoire, nous sommes à la fin des 80, le marché américain des comics achève sa mutation en passant de la vente en kiosque à la vente en librairie spécialisée. Les responsables de série développent de nouvelles méthodes de marketing pour augmenter la visibilité de leur produit. Après une période flottement au scénario, Dennis O'Neil (le responsable éditorial de la série mensuelle Batman) sait qu'il tient une équipe solide avec Jim Starlin au scénario et Jim Aparo aux dessins (encré par Mike DeCarlo). Mais il lui faut absolument trouver comment le faire savoir. Son premier essai est la création du concept de la minisérie dans la série avec Ten nights of the Beast (en anglais). C'est un succès. "Un deuil dans la famille" reprend la même recette en l'améliorant encore.



Dans les sphères éditoriales, les responsables n'arrivent pas à trancher s'il faut évacuer cette encombrante version de l'assistant adolescent (sidekick) définitivement ou temporairement. Dennis O'Neil a une proposition de génie : DC Comics va faire voter ses lecteurs, par téléphone, pour savoir ce qu'il préfère. Tapez 1 Jason survit, tapez 2, Jason meurt. Et tout ça 15 ans avant le Loft et la Star Ac', et tous les programmes interactifs de la téléréalité. L'industrie des comics franchit un bond dans le domaine de l'interactivité.



L'histoire trahit son âge avec ces sentiments exacerbés, une logique infantile (comme par hasard le plus grand des superhéros intervient à la fin pour emporter la victoire), et des codes graphiques encore à destination d'un lectorat jeune (un personnage arrachant son masque pour dévoiler la cagoule de Batman en dessous). À condition de supporter ce mode de narration, le lecteur peut satisfaire sa curiosité quant aux circonstances de la disparition de ce Robin. 3 étoiles pour la valeur historique (sinon 2 étoiles comme récit témoin de son époque).



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Après le succès commercial du décès de Jason Todd, la question se pose de savoir s'il doit y avoir un nouveau Robin ou pas. à l'époque, Dennis O'Neil (responsable éditorial) expliquait longuement que beaucoup d'enfants avaient été traumatisés par la mort de ce héros et qu'ils avaient besoin d'un nouveau Robin. Dans la réalité, DC Comics était confronté à 2 soucis. Le premier est que le personnage de Robin est décliné sur moult produits de merchandising (mug, figurine, draps, caleçon...) et que le département marketing exigeait son retour pour continuer à pouvoir vendre des produits dérivés. Le second problème est que sans Robin les histoires de Batman ressemblent de plus en plus à celles du Punisher : exterminons les méchants avec le maximum de violence. Ça tourne en rond et ça aliène une partie du lectorat. La décision est vite prise.



"A lonely place of dying" raconte comment un jeune homme du nom de Tim Drake a été marqué à vie par une sortie au cirque au cours de laquelle 2 voltigeurs ont trouvé la mort (les parents de Dick Grayson) et Batman a protégé leur fils. Plusieurs années plus tard, Batman a un comportement de plus en plus violent et de moins en moins intelligent, juste après l'annonce de la mort de Jason Todd. Tim Drake se donne pour mission de rabibocher Bruce Wayne et Dick Grayson pour ramener un peu de lumière et de joie dans la vie du Chevalier Sombre (Dark Knight).



Marv Wolfman (scénariste) combine très intelligemment les exigences éditoriales (Tim Drake doit être sympathique sans être nunuche et son histoire doit le rendre légitime aux yeux des fans) pour dérouler un scénario plus fin que les comics de l'époque. Il est impossible de résister à la logique et aux sentiments de cette histoire qui ramène Robin dans le mythe de Batman. Malgré les grosses ficelles tirées par Two Face (Harvey Dent) le criminel de service, le scénario est intriguant et plein de saveur pour les fans. Marv Wolfman sait même jusqu'où ne pas aller trop loin en laissant la fin relativement ouverte sur l'adoubement réel de Tim Drake par Batman. Il est aidé au scénario par George Perez sur 4 épisodes.



Coté illustrations, les épisodes de Batman sont illustrés par l'équipe en place de l'époque : Jim Aparo aux dessins et Mike DeCarlo à l'encrage. Leurs planches sont d'un niveau de bons professionnels et se laissent regarder 20 ans après (malgré des choix de la coloriste parfois déconcertant, très simplistes). Les épisodes des Teen Titans sont mis en page par George Perez, dessinés par Tom Grummett et encrés par Bob McLeod. N'espérez pas vous régaler des cases pleines de détails de Perez. Là encore les dessins sont de qualité au dessus de la moyenne, mais Grummett et McLeod n'arrivent pas à donner le change sur la réelle implication (assez faible) de Perez dans les illustrations. 3 étoiles pour l'intérêt historique, 4 étoiles si vous êtes capables de passer outre la forme narrative à destination d'un lectorat de grands enfants ou jeunes adolescents).



Si Batman est un personnage dont vous souhaitez tout savoir, ce tome représente une lecture indispensable puisqu'il constitue tout simplement la fin de la carrière de Jason Todd et le début de celle de Tim Drake dans la famille de Batman. Il mérite 4 étoiles pour on intérêt historique, malgré une forme de narration juvénile. Si par contre vous recherchez d'abord une bonne histoire, sans curiosité affirmée pour ces événements, sans tolérance pour l'aspect nostalgique, il n'en mérite que 2.



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Le tome se termine par une histoire de 10 pages, écrite par James Robinson et dessinée par Lee Weeks, évoquant la perception que Jason Todd, Bruce Wayne et Alfred Pennyworth ont les uns des autres. 4 étoiles pour une sensibilité mesurée.
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Thanos : La quête de Thanos

Ne cherchez plus, « Thanos, la quête de Thanos » constitue sans nul doute l'un des plus grands chefs d’œuvre de l'Histoire des comic-books voir de la pop-culture popularisée ensuite par Disney !



Jim Starlin accouche ici d'une histoire « larger than life » de quête de puissance absolue et surtout du super criminel le plus charismatique du monde Marvel, un être combinant force, ruse, intelligence et philosophie.



Dans la première partie, voir le Surfer d'argent se dresser seul contre un être aussi redoutable constitue un réel bonheur mais que dire ensuite de la seconde digne des plus grandes odyssées des poètes grecs ?



Seul contre tous, animé d'un amour malsain pour la Mort, Thanos triomphe des obstacles et atteint un à un ses buts, triomphant par ses qualités des Doyens de l'Univers, êtres immortels mais moins intelligents et déterminés que ce « self made man » cosmique.



Certaines pages frôlent le génie, telle la tirade sur la condamnation à mort de l'homme responsable de la destruction de son écosystème (oui on est en 1987 quand même!) ou le final ou Thanos s’aperçoit de la vanité d'obtenir le pouvoir absolu.



Un must-have absolu à lire et relire régulièrement !
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Thanos : La révélation de l'infini

J'avoue ne pas trop connaître Thanos pour le moment. C'est un personnage que je n'ai pas encore rencontré. Je lis plus les Avengers ou les X-men, du coup, ce personnage m'intéressait fortement mais en même temps je n'étais pas sûr de comprendre l'histoire. Je me suis laissée quand même tenté par ce livre et finalement, même si le début était un peu dur à comprendre, à la fin j'ai compris et c'est l'essentiel.



Thanos est un méchant, c'est un conquérant qui veut le pouvoir. Son ennemi Warlock est présent dans cette histoire. Il y a un déséquilibre dans l'univers, Thanos le sent et veux trouver la source.



L'histoire a été écrite par Jim Starlin, qui est en plus, le créateur de Thanos. C'est pour ça que j'étais tentée par ce livre.

De plus, même s'il fait une très brève apparition, j'ai vu Groot, un des personnages que j'apprécie beaucoup dans les Gardiens de la galaxie. J'ai trouvé les dessins très beau et l'histoire intéressante et un peu compliquée aussi. Mais bon, en même temps, je débute dans l'univers des comics.



En conclusion, très contente d'avoir découvert Thanos comme personnage. J'ai quand même fait quelques recherches sur ce personnage pour en apprendre plus sur lui avant de commencer le livre. D'ailleurs, j'ai la suite qui m'attends ! Un personnage intéressant qui promet de belle découverte.



Je tiens à remercier les éditions Panini et Babelio pour cette découverte !
Lien : http://livres-films-series.b..
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