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EAN : 9782809428506
400 pages
Panini France (20/02/2013)
4.29/5   7 notes
Résumé :
Le Gant de l’Infini est un des plus gros succès de la collection BEST OF MARVEL. Rien d’étonnant à cela car la quête de Thanos pour réunir les joyaux de l’infini et accéder au pouvoir absolu, est l’une des plus belles sagas cosmiques jamais réalisées chez Marvel. La Guerre de l’Infini est la suite de la saga, elle est toujours écrite par Jim Starlin qui est accompagné au dessin par Ron Lim. Adam Warlock est devenu le dépositaire des joyaux de l’infini, mais Magus, s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
J'ai trouvé cette suite du Gant de l'Infini plus intéressante que son prédécesseur. Pour rappel, tout tourne autour d'un gant où viennent se loger les gemmes du pouvoir. le possesseur devient ni plus ni moins Dieu.
Dans « le gant » c'est Thanos qui détient cette puissance, mais inconsciemment il s'en sait indigne et finit par perdre son statut au profit de sa Némésis bien plus respectable, Warlock.

La guerre de l'Infini commence par un Thanos à la retraite qui passe son éternité en faisant des recherches. Il tombe sur une source d'énergie hors de toute proportion. Comme c'est un expert il remonte la rivière comme un saumon et tombe sur le gros poisson : Magus, personnage violet et cependant mégalomane qui vise lui aussi la puissance absolu.

Évidemment Thanos n'est pas seul à avoir remarqué cette dangereuse énergie. Galactus se rend bien compte qu'elle risque de gâcher son déjeuner et décide lui aussi de remonter la rivière en s'associant au surfer et au Dr Strange. Ce dernier a perdu en statut: de maître des arts mystique, il ne fait plus qu'office de serrurier pour ouvrir les portes entre les dimensions. Quant à Galactus, eh bien ma foi il deviendrait presque sociable avec les fourmis que nous sommes.

Ça n'est pas tout. Les héros de la Terre se trouvent attaqués par des imitateurs aux dents longues (au sens propre) qui ont un lien avec cette énergie. Devinez où ils vont aller ? Gagné, la rivière ! On va commencer à manquer de bateaux.

Et j'en ai encore sous le pied mais je le garde afin d'éviter de me retrouver sans semelles.
En tout cas tous ces mouvements de population sont orchestrés dans la stratégie de l'un des protagonistes. Et c'est bien ce jeu stratégique qui m'a plu ici : moins de gros rayons de la mort et plus de neurones. La puissance absolue reste à acquérir et tous les acteurs ont leur chance, sauf peut-être les héros humains dont le rôle est limité à jouer les fous du roi.

Jim Starlin est un excellent créateur d'histoires, et là il est dans son oeuvre phare : tout ce qui tourne autour de Thanos. J'ai un immense respect pour lui. Je serai plus dur avec le dessinateur Ron Lim. Il fait certainement des efforts louables pour montrer des machineries futuristes convaincantes, mais on reste à douze années-lumière de Jack Kirby. de plus il a tendance à simplifier au maximum ses arrières plans, au point que ceux-ci restent à l'état d'esquisses, lorsqu'ils existent. Enfin cela manque de contraste, d'ombre.

Plus qu'à attendre que le dernier tome, « la croisade de l'Infini », sorte dans la collection Panini Marvel Gold (moins cher).
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Ce tome fait suite à le gant de l'infini. Il contient les 6 épisodes de la minisérie "Infinity War" (parue en 1992).

Quelque part dans notre plan d'existence, Thanos se rend compte que l'univers est soumis à d'étranges fluctuations d'énergie. Il se rend à un point de dysharmonie et contemple le spectacle d'Eternity plongé dans un coma, avec à son chevet Galactus qui s'interroge sur les raisons de cet état. Sur Terre les superhéros sont soumis à l'attaque de leur double déformé ; ça commence par Spider-Man, ça continue avec Mister Fantastic, Wolverine, Iron Man, Hawkeye, etc. Mister Fantastic convoque tous les superhéros au Baxter Building pour les informer de la situation et de qu'il a découvert. Thanos s'en va quérir de l'aide auprès de l'Infinity Watch : Adam Warlock, Pip, Gamora, Drax et Moondragon (Heather McDonald, la fille de Drax, enfin d'une certaine manière).

On prend les mêmes que dans "Le gant de l'infini", et on recommence ? Oui et non.

Oui, Jim Starlin reprend donc les principaux personnages de "Infinity gauntlet" et reprend une trame similaire : l'existence de la réalité est en danger, un être presqu'omnipotent souhaite la remodeler à son image. le nombre de personnages d'envergure universelle est plus réduit, même si la menace reste à l'échelle de celle d'Infinity Gauntlet. de manière analogue, il est possible de prendre un plaisir un peu pervers au rôle secondaire joué par la pléthore de superhéros. Dès le départ, il est évident qu'ils ne sont pas de taille, de Spider-Man aux X-Men, en passant par Thor ou Hulk. Et c'est vrai que c'est assez rigolo de les voir patauger en masse au milieu d'un plan machiavélique démesuré. le lecteur ne peut par contre que constater que Starlin reprend à nouveau l'idée de Jim Shooter issue des Les guerres secrètes quant au rôle de Doctor Doom.

Non, Jim Starlin a choisi un nouvel ennemi (que reconnaîtront facilement ceux qui ont lu les épisodes de Warlock) généré par les actions de Warlock dans "Le gant de l'Infini", et l'enjeu cette fois-ci est de déterminer quel est l'objectif de cet détraqué. Cette partie d'échecs en aveugle se révèle intrigante de bout en bout. La position d'Adam Warlock est toujours aussi ambiguë vis-à-vis des superhéros, d'autant que son alliance avec Thanos le rend encore plus suspect. En plus, Warlock semble atteint d'une forme de langueur qui le relègue souvent au second plan, encore plus que dans Infinity Gauntlet. le final s'avère spectaculaire à souhait, mais aussi curieusement hermétique. Passé le dispositif narratif qui rend l'avantage aux héros, le combat final est plus frustrant que révélateur ou même cathartique.

L'ensemble de la série est illustré par Ron Lim, encré par al Milgorm. Ce dernier fait un excellent travail pour faire ressortir les personnages les uns par rapport aux autres dans les scènes de foule et pour conférer un minimum de texture aux décors. Ron Lim est dans un mode stakhanoviste, aggravé par certaines caractéristiques du scénario. Pour commencer il semble qu'un personnage sur deux soit en train de montrer ses dents. J'ai rarement vu autant d'individus avec les lèvres retroussées dans un rictus artificiel (sauf peut être quand Sal Buscema dessinait plus vite que son ombre). Certes Ron Lim devait rendre un numéro double par mois, mais quand même ce raccourci graphique sur les expressions des visages lasse très vite. le deuxième souci de Ron Lim apparaît justement dans les scènes de foule. À plusieurs reprises, des superhéros en grand nombre se mettent à taper sur ce qu'ils ont sous la main (leurs dopplegängers vicieux, ou l'Infinity Watch) et Ron Lim se contente de les empiler les uns sur les autres jusqu'à ce qu'il ait rempli les pages. Il n'arrive pas à concevoir une mise en scène dans laquelle chacun serait en train d'accomplir un mouvement logique. Ce défaut de conception souligne l'artificialité de ce type de scènes qui se contente de montrer plein de superhéros s'apprêtant à frapper, sans jamais développer le combat.

En soit, "La guerre de l'infini" est une histoire avec une intrigue moteur efficace et une exécution narrative et graphique un peu basique. Ce crossover marque aussi le début de la forme moderne des crossovers : une histoire de base, avec des répercussions dans la majorité des titres mensuels du moment. Heureusement, les épisodes mensuels n'apportaient rien à l'intrigue principale. Il y a également une disparition des civils : l'être humain normal n'a plus aucune espèce d'importance dans ces affrontements très exclusifs où seuls les superhéros et les supercriminels sont admis.

Globalement, ce tome propose une aventure épique et cosmique qui ne se contente pas de ressasser les mêmes idées que "Le gant de l'Infini", même s'il y a plus que des ressemblances. Warlock finit de réparer ses erreurs dans "La croisade de l'Infini".
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critiques presse (1)
BullesEtOnomatopees
24 juillet 2014
Sympathique mais moins réussie que les volets précédents, cette Croisade de l'Infini est un peu essoufflée et manque d’ampleur, même si les amateurs pourront y retrouver Thanos et Warlock associés face à un ennemi commun, dans un récit qui n’avait pas été réédité depuis 20 ans.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Les énergies à l’œuvre sont effroyables, d'un niveau que peu d'êtres peuvent imaginer, et encore moins contrôler.
Réaliser que ce contrôle est assuré par des moyens mécaniques dépasse d'autant plus l'entendement.
Cela revient à promener un dinosaure en laisse.
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exellent thanos
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