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Citation de Ziliz


Ziliz
09 février 2018
Bref, avant qu'Hippolyte Castant vienne chez moi pour l'exposé, j'aimais ma mère. J'étais fier de ma mère. De mon père aussi et de toute ma famille, et je me sentais bien dans notre petit appartement.
Mais voilà, Hippolyte s'est pointé et tout s'est effondré. Ça a pété d'un coup. PAF ! Comme une bombe dans la tronche sur l'écran de la télé. Un cataclysme. Ma maison s'est écroulée et moi avec. Parce qu'après le choc de la réalité, derrière la fumée de mes idées, j'ai vu ma famille s'éloigner. Comme si, d'un coup, je n'étais plus que d'un seul côté. Sur le trottoir d'en face à les regarder, maman, papa, Titi, Bibiche et Gilou, comme des étrangers. A cause d'Hippolyte et de l'exposé, je suis passé complètement dans le monde de l'école, de l'ordre, des livres, des devoirs et des héros de la grande histoire. Et tout à coup, mes deux vies ne se sont plus mélangées. Mo et Maurice Dambek ne pouvaient plus se saquer. Et vu que les deux c'est moi, c'était horrible.
(p. 9)
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