Je savais pertinemment que certains silences pouvaient être aiguisés jusqu’à devenir de longues aiguilles pointues qui se glissaient sans effort dans les endroits tendre de l'être aimé. Ces silences comportaient l'avantage de leur propre alibi. On pouvait plaider non seulement leur innocence , mais aussi la communion sacrée avec le Divin qu'ils permettaient d'attendre . Et plus elle criait , plus je devenais silencieux . Jusqu'à ce qu'un jour mon silence la submerge et qu'elle se taise .