Il n'avait rien d'un véritable écreuvain. Ce qu'il voulait, en réalité, c'était le calme et la paix d'un écrivain. Ou ce qu'il considérait comme le calme et la paix d'un écrivain. Peut-être imaginait-il aussi les après-midis au café avec moi, ou bien des étagères pleines de livres qu'il souhaitait lire en toute quiétude au fil des ans. Il voulait - disait-il - un petit coin d'existence paisible, sans cris et sans bruit. Quelle que fût la manière dont il se représentait le métier d'écrivain, c'était en fin de compte sous la forme d'une pure contemplation.