Je pratiquais, moi, une science cognitive. On ne pouvait pas la mesurer avec un dispositif de pistage géographique; on ne la trouvait pas dans l'ADN. Peu importait le nombre de fois où je notais que des éléphants touchaient le crâne d'un congénère mort, où qu'ils retournaient aux sites sur lesquels un ancien membre de leur troupeau était mort: dès l'instant où j'interprétais ce chagrin, j'outrepassais une ligne que les chercheurs ne sont pas censés franchir. Je prêtais des émotions à une créature non humaine. (p. 177)