L'espoir était partie intégrante de la puberté, comme l'acné ou le bouillonnement hormonal. On pouvait afficher des airs cyniques mais c'était juste par bravade, une espèce de maquillage pour tromper son monde. Il aurait été bien trop embarrassant d'avouer que, malgré les gamelles que l'on se ramassait, on ne se résignait pas à cesser d'y croire.