Jody Houser

La première chose qu'il a apprise à propos de l'aventure est toujours vraie.
Le groupe qui se bat ensemble survit ensemble.
Diviser le groupe peut avoir des conséquences désastreuses.
Après tout, un aventurier seul est une proie facile.

- Je me suis procuré ces têtes nucléaires pour régler notre problème d'araignées.
- Bien vu !
- On n'est pas prêts de les revoir, comme ça. Notre caution non plus, remarque.

- Ce chat vient de parler ?
- Ben, ouais, pourquoi, t'es sourde ?

Qui-Gon : Maître Yoda, vous n'êtes pas venu me voir pour un simple rapport. Surtout quand mon Padawan s'est autant appliqué à remplir le sien.
Yoda : Non. Un grand trouble, je sens en toi. Et nouveau, il n'est pas.
Qui-Gon : Si je dois être franc, cette mission, les paroles de la prêtresse du bois, ce sont des préoccupations que j'ai depuis longtemps.
Yoda : Un lâche, tu n'est pas, Qui-Gon Jinn. Sa planète, tu devais quitter.
Qui-Gon : Le problème n'était pas qu'elle me traite de lâche, Maître Yoda. C'était qu'elle me traite de grand guerrier. Même ici, sur Coruscant, le siège du Conseil des Jedi, les gens comprennent mal notre but. On nous voit comme des soldats. Des agents au service des politiciens, et on parle rarement de la Force.
Yoda : Mystérieuse, la Force reste pour beaucoup. Et mal compris, ceux qui en font usage sont.
Qui-Gon : Et pourtant, nos actes sont un reflet de notre but. Le fait que le Conseil des Jedi réside ici, dans la capitale, est peut-être une partie du problème. Nous sommes utilisés comme arme de la République, et nous sommes donc, vus ainsi. Peut-être aussi par nous-mêmes.
Yoda : Sur ce point, le Conseil ne serait pas d'accord.
Qui-Gon : Bien sûr. Mais que ce soit le Conseil ou moi-même, je sens qu'il y a une perte de vision.
Yoda : Quand des questions nous avons, une plus profonde compréhension de la Force nous devons chercher.
Qui-Gon : Sur ce point, nous sommes d'accord, Maître Yoda...

- Hé, Francine ! Je peux me joindre à toi ?
- La lecture n'est pas vraiment un truc qui se fait à deux.

[p32]

WILL — T’as peur ?
MIKE — Non. C’est juste un bouquin à la noix.
WILL — J’ai entendu dire que ses livres étaient vraiment flippants.
MIKE — Ouais, mais c’est ceux qui sont pleins de monstres et de trucs d’horreur. Celui-là, c’est censé être de la fantasy, non ? Je me disais que je pourrais y trouver des idées sympas pour la prochaine campagne.
WILL — Tu pourrais peut-être demander à Mlle Marissa si tu peux l’emprunter ?
MIKE — C’est ça, oui. Elle appellerait sûrement ma mère pour lui dire que je lis des trucs qui sont pas de mon âge.
WILL — T’aurais vraiment des ennuis pour avoir simplement emprunté un livre ?
MIKE — Pire. En ce moment, ma mère est dans son délire « Et si on s’asseyait en famille pour discuter de ce qu’on ressent ».
WILL — Je pourrai le prendre chez moi. Ma mère s’en ficherait. Enfin, c’est pas ce que je voulais dire. Bien sûr qu’elle s’en fiche pas. Mais comme elle travaille beaucoup. Je crois pas qu’elle le remarquerait.
MIKE — Hé, ta mère est plutôt cool. Je veux dire, ça reste une mère. Mais on dirait qu’elle comprend un peu tout ça, tu vois ce que je veux dire ?
WILL — Ouais. Ou au moins, elle fait l’effort d’essayer.
MIKE — Je parie que je peux encore lire quelques chapitres avant que Bébé Holly ait fini de se faire raconter son histoire. Et puis, si je te laissais l’occasion de pouvoir le lire, ça risquerait de gâcher la surprise de la campagne.
WILL — J’avoue. Tout ce que je veux, c’est protéger Will le Sage. J’aimerais qu’il ne meure jamais.

_ Nous allons pouvoir vérifier si j'ai correctement évalué notre adversaire.
_ Et si nous allons mourir.
_ En effet, et si nous allons mourir.

Jyn: Mon père était une preuve vivante et tu l'as mis en danger! C'est sous les bombes de l'Alliance qu'il est mort!
Cassian: C'était les ordres que j'avais! Et j'ai désobéi! Mais ça, tu ne peux pas comprendre!
Jyn: Les ordres? T'appelles ça des ordres? Tu pourrais être stormtrooper!
Cassian: Tout le monde n'a pas le luxe de pouvoir choisir son moment pour prendre les armes!

C’est sa bravoure qui pousse Will à faire passer la sécurité d’une autre personne avant la sienne. Malheureusement, cet endroit n’est pas de ceux où la bravoure est récompensée. Et une fois encore, Will Byers se retrouve seul. Ou presque.

Un labo devrai être assez isolé pour empécher les araignées d'entrer