Le peuple, dans la routine d'une religion très extériorisée, avait une foi robuste qui pouvait apporter ses angoisses et ses extases, mais n'imposait aux ignorants ni tions ni combats spirituels, comme le fera le Protestantisme. La bonhomie irrévérencieuse et la tiédeur de la vie quotidienne étaient interrompues par les émotions profondes d'une piété passionnée, s'emparant du peuple d'une manière spasmodique. On ne comprend pas bien ce contraste de tensions religieuses faible ou forte, si l'on divise la masse en gens pieux et en mondains.