J’attends ta venue,
l’absence en prémices…
J’attends l’instant où,
troublés de nos gestes,
les bras noués dans le soir,
mes lèvres prendront les tiennes…
Là où tout frôle,
éperdu en ton jardin d’éden,
effleurant tes berges de ma peau veinée,
aimanté par l’espoir,
d’une exaltante et divine alliance,
je finis par venir en toi,
chercher refuge en un chaos de vagues ciselées,
me noyer au plus juste de ton regard …
L’âme enfantine,
par-delà l’absence,
ma déraison me l’assure,
reclus en ce lieu même,
cette nuit encore,
je t’attendrai,
là où je ne t’ai jamais donné rendez-vous…