La patience doit être infinie, et les satisfaits imperturbables se refusent à admettre l'infini de la douleur. Il est des cas, oui, il en est, où toute consolation abaisse, où le devoir est de désespérer. Un noble Grec, qui sait aussi peindre les héros, ne dédaigne aucunement de faire pleurer les siens sous l'aiguillon de la douleur. Même il va jusqu'à dire en manière d'adage : "Les hommes qui pleurent beaucoup sont bons". Loin de moi les cœurs secs, les yeux secs ! Je maudit les heureux à qui le malheureux ne sert que de spectacle.