AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.33/5 (sur 20 notes)

Nationalité : Suède
Né(e) : 1979
Biographie :

Johannes Anyuru est né en 1979 d'un père ougandais et d'une mère suédoise. Poète, il a été salué par la critique suédoise lors de la parution de son deuxième roman, Du paradis souffle une tempête, en 2012. Actes Sud le publie pour la première fois en 2015.

Source : Actes Sud
Ajouter des informations
Bibliographie de Johannes Anyuru   (3)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Ce que j’appréciais chez elle était sa capacité à imaginer tout ce qu’elle ne pouvait pas voir – yani, toute la beauté du monde, comme les couleurs de l’automne qu’elle assimilait à de l’or jeté dans une tombe, ou l’herbe qui givrait dans l’ombre des arbres, comme si l’été avait vieilli et que cette herbe était ses cheveux blancs.

En fait, cette dame voyait mieux que quiconque, justement parce qu’elle était aveugle.
Commenter  J’apprécie          120
Donna Haraway, l’auteure du visionnaire Manifeste cyborg, avait un jour écrit, à propos de la science-fiction en tant que genre […] qu’elle était une “négociation entre les mondes”.
Les clichés d’Al-Mima en tête, je me demandai si ce n’était pas exactement ce que les textes de la jeune femme faisaient : négocier avec ce monde qui avait fait d’elle une personne si effroyablement nuisible.
Commenter  J’apprécie          20
Rappelle-toi, nous sommes un poème d’amour.
Commenter  J’apprécie          40
Je ne crois plus du tout en cette conception qui voudrait que le temps soit une ligne droite. Selon moi, cette histoire, comme n’importe quelle autre histoire qui puisse être racontée, n’a pas qu’un seul commencement, elle en a plusieurs. Et rien ne se termine jamais vraiment.
Commenter  J’apprécie          20
Mes chaussures collaient au sol quand je me levais de table, car certaines personnes se débarrassaient de leur viande en la balançant simplement par terre et à force, une couche de chair grise en putréfaction s’était formée autour de chaises. Un morceau de saucisse de la veille vint se loger dans le motif de ma semelle et tandis que je me tenais en équilibre pour essayer de le décoincer avec une fourchette en plastique, je repensai à ce mec qui, dans le Coran, se réveillait prisonnier du ventre d’un poisson géant qui l’avait avalé.
Commenter  J’apprécie          10
Le vide qui se trouvait à l’intérieur des mots, et à cause duquel on ne faisait plus de différence entre des choses pourtant bien distinctes. Yani un musulman et un terroriste. Ou un infirmier et un agent de sécurité. On ne faisait plus la différence entre le sang dans mes veines et le couteau d’Amin. Plus aucune différence entre mon cœur qui battait et les bombes qui explosaient en Algérie.
Commenter  J’apprécie          10
Nous étions nés en Suède sans être suédois, et cela nous avait rendus irréels. Le seul moyen pour nous de redevenir réels, c’était mourir.
Commenter  J’apprécie          10
Des vivants, il ne reste plus que des soupirs, des ombres furtives jetées sur un mur.
Commenter  J’apprécie          10
La lumière est devant nous.
Commenter  J’apprécie          20
Nos ombres ne nous quittent jamais. Elles nous poursuivent.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Johannes Anyuru (24)Voir plus

Quiz Voir plus

Capitaine Rosalie

Quand le prof donne-t-il des nouvelles de la guerre ?

Chaque après-midi
Chaque lundi
Chaque matin

8 questions
9 lecteurs ont répondu
Thème : Capitaine Rosalie de Timothée de FombelleCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}