J’adorais quand les Mets étaient en déplacement. Mon père n’était pas là et le calme régnait à la maison, c’était agréable. Dès qu’il réapparaissait, en revanche, l’ambiance changeait du tout au tout. C’était un homme égocentrique, taciturne, qui avait rarement un mot aimable pour quiconque. Sur le terrain, il donnait rarement le meilleur de lui-même, mais c’était toujours la faute des autres – le coach, ses coéquipiers, les propriétaires de l’équipe, les arbitres.