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3.27/5 (sur 63 notes)

Nationalité : Norvège
Biographie :

John Kåre Raake est un scénariste norvégien.

Il a notamment travaillé sur le film "The Wave" ("Bølgen", 2015), triomphe au box-office norvégien et succès international.

"La Glace" ("Isen", 2019) est son premier roman.

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Bibliographie de John Kåre Raake   (1)Voir plus

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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Par comparaison avec les ténèbres de la nuit polaire qu’ils avaient traversées, c’était comme s’ils avaient échoué dans un ciel illuminé. Il allait s’avérer que le diable paie la facture d’électricité, lui aussi.
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Le pôle nord a ce don particulier de révéler le véritable caractère d'une personne. Le froid, le bruit continuel de la glace qui se crevasse de tous les côtés et le sentiment que le sol peut s'ouvrir à tout moment sous ses pieds ôtent une à une les couches du vernis de civilisation des explorateurs jusqu'à ce qu'il ne reste plus que l'homme primitif.
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Tes enfants grandiront très vraisemblablement sans qu’il y ait de glace au pôle Nord. Un fait inédit en trois millions d’années, soupira le professeur tard un soir après avoir publié le premier article sur le blog de l’expédition Fram X.
- Tant mieux, alors, que je n’ai pas l’intention d’avoir d’enfants », avait répondu Anna.
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Un ours polaire adulte peut courir à plus de trente kilomètres à l’heure sur de courtes distances. Encore plus vite s’il est maigre et affamé. La jeune ourse qui jaillit de l’eau n’avait pas mangé depuis des semaines.

La puissante patte avant faucha la jambe de Zhanhai, arracha au passage le caleçon troué en même temps que des morceaux de peau gelée et jeta le Chinois au sol, où il se mit à tourbillonner. Zhanhai ne sentit ni le froid de la glace ni les cristaux de glace pointus qui lacéraient la peau nue de son visage quand il glissa sur la neige. Le corps avait depuis longtemps fermé les voies d’accès à ce genre d’impressions sensorielles inutiles et dévoreuses d’énergie. Mais les nerfs optiques enregistrèrent la gueule de l’ourse lorsqu’elle s’ouvrit juste devant son visage. Quatre longues canines. Une rangée de petites dents acérées. Une langue rouge foncé. Les pupilles eurent à peine le temps d’envoyer ces impressions visuelles au cerveau avant que l’ourse polaire ne referme ses mâchoires sur la tête de sa victime.
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Zhanhai ne sentait plus ses jambes. Dans ce froid extrême, le corps devait établir un ordre de priorités. Le sang chaud était récupéré dans les extrémités et la peau pour être acheminé vers le cœur qu’il fallait alimenter à tout prix. Les jambes, quant à elles, s’étaient mises en mode automatique. C’était comme si elles anticipaient les obstacles présents sur le terrain ; elles sautaient par-dessus ou contournaient les blocs de glace que les mouvements de la calotte glaciaire avaient fait remonter à la surface. Elles rétablissaient automatiquement l’équilibre lorsque Zhanhai glissait et manquait de s’étaler à cause de la neige poudreuse qui recouvrait la glace.
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Dans sa profession précédente, on avait expressément inculqué à Anna de toujours faire en sorte d’acquérir la meilleure connaissance possible du lieu où une guerre pourrait éclater. Connaître le terrain à fond. Être toujours prête à rencontrer un ennemi, toujours se réserver une possibilité d’attaque ou de repli. Zakariassen avait raison, il ne devait y avoir personne sur la position d’où venait la fusée éclairante. Cela signifiait que la personne qui l’avait tirée devait forcément venir du seul endroit où Anna savait qu’il y avait une présence humaine dans un rayon de plusieurs milliers de kilomètres.

Ce devaient être les Chinois.
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Le seul caractère unique de l’histoire, c’est que la tragédie avait frappé des chercheurs chinois au pôle Nord et non cette fois-ci des enfants dans une école aux États-Unis.
(Michel Lafon, p.412)
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Pour aller où? On est au pôle Nord, putain. Ici, pas moyen de se planquer. Si t'es tout seul sur la banquise, là maintenant, tu meurs de froid en moins de deux.
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Elle n’avait pas pris la peine de demander à son père ce qui lui faisait croire que ce serait une partie de plaisir pour sa fille de trente-six ans de passer neuf mois à dériver sur une banquise au-delà du pôle Nord, en compagnie d’un vieil original de soixante-treize ans, veuf de surcroît, qu’elle avait à peine vu ou à qui elle n’avait guère adressé la parole en quinze ans.
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Le seul plan que Zhanhai eût réussi à échafauder, tandis qu’il courait à travers la nuit polaire, consistait à attirer l’homme qui lepoursuivait assez loin sur la glace afin que lui-même puisse mettre sa vitesse supérieure à profit pour faire un grand cercle et revenir à son point de départ.

Vers la chaleur.

Vers la réserve où l’on stockait les armes.
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