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Critiques de John Martz (5)
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Machine Gum

John Martz met en scène le petit robot de la couverture pour des petites saynètes dans lesquelles il se métamorphose, se brise, se décompose, se multiplie, ...

Ce n'est pas une bande dessinée à proprement parler ni ce qu'on appelle désormais un roman graphique : c'est une suite de dessins qui raconte de petites histoires sans paroles et en noir et blanc.

N'étant point spécialiste du genre dessin, ni des interprétations d'iceux, de ce que peut bien vouloir dire John Martz en utilisant son robot, je suis bien en peine pour faire mon billet. Peut-être suffit-il de se laisser porter, de se laisser faire et de juste apprécier le trait et l'humour qui se détache des planches. C'est ce que j'ai fait ou tenté de faire, et je peux dire que j'aime bien ce personnage aux multiples facettes, la manière qu'a J. Martz de jouer avec les formes. Le robot devient ver ou serpent, humain, se déguise en des personnages qu'on reconnaît immédiatement : Mickey Mouse et Mafalda par exemple. Un exercice qui paraît assez austère sur le papier et qui se révèle plein de trouvailles, d'astuces et de drôlerie, qui peut même faire réfléchir sur la condition humaine, mais en écrivant cela, je suis en totale opposition avec ce que j'ai noté plus haut, et je fais mon psy à deux balles. Mais bon, m'est avis quand même qu'en grattant un petit peu, on pourrait interpréter les dessins de John Martz assez finement. Mais juste les regarder et se laisser faire est déjà une bonne approche.
Lien : http://www.lyvres.over-blog...
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Machine Gum

Chaque page est une nouvelle découverte, un nouvel espace pour rêver, cauchemarder ou s'interroger. Une très belle réussite à découvrir dès 8 ans.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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Burt rentre à la maison

Incontournable BD Mars 2023





Une toute petite BD canadienne à peine plus grande que la mains destinée au lectorat Intermédiaire qui aborde avec douceur et créativité la transition d'une enfant dans un milieu d’accueil.





Burt vit avec Lydia dans un petit immeuble surplombé par une grosse colline. Le garçon évoque ses origines lointaines et son identité "secrète". Il dit venir d'une galaxie lointaine et qu'un soucis technique avec leurs "moteurs chronomorphes", ces appareils de haute technologie qui leur permettaient de voyager rapidement à travers l'espace, l'a séparé de ses parents. Depuis, il vit avec les terriens, incluant leur technologie désuète. Il fait alors tout ce qui est en son pouvoir pour bidouiller au mieux son chronomorphe brisé afin de regagner son univers.





Lydia vit avec Burt dans un petit immeuble surplombé par une grosse colline qu'on surnomme "Le Mont Maple". Lydia sait qu'il faudra se montrer patiente avec ce petit garçon qui a perdu ses repères. Elle espère seulement qu'il est bien avec elle et qu'il n'a pas trop froid, en pleins hiver, alors qu'il va dehors tester son drôle d'appareil.





Récit en écho, "Burt rentre à la maison" raconte à l'aide de deux perceptives, celle de Burt et celle de Lydia. Burt est un petit oiseau qui semble croire qu'il vient d'un autre monde et pour ce qu'on en lit, ce pourrait être vrai. On peut aussi être tenté de croire que c'est faux, que Burt s'imagine une vie alternative pour mieux gérer sa perte de repères. Cet "incident" avec les "chronomorphes" était selon ses dires "tout éblouissant". Accident de la route peut-être? Son petit appareil rappelle d'ailleurs les lecteurs CD d'une époque déjà bien lointaine. Burt a même tout un vocabulaire très "science-fiction" pour nous expliquer cet univers qui est/pourrait être le sien.





Lydia est une rate qui a accepté de le prendre chez elle. On devine qu'elle est famille d’accueil. Elle voit bien que le petit garçon a de drôles de comportements, mais elle assure ses arrières. Quand il investigue les alentours de l'immeuble, elle raconte aux voisins que c'est pour son cour de science. Elle nous signifie qu'elle sait qu'il faudra du temps, qu'il a sans doute traversé des choses difficiles, qu'elle espère seulement qu'il est bien. Lydia est compatissante et fait preuve d'une merveilleuse souplesse d'esprit. Plutôt de se focaliser sur le cadre, elle se focalise sur le bien-être de l'enfant. Elle manifeste à son endroit de la patience, de l'empathie et même une loyauté attendrissante. Comme je souhaiterais que tous les jeunes qui se retrouvent dans ce genre de situation puissent compter sur des adultes comme Lydia.









Ultimement, Burt s'est juché sur la colline, convaincu que la hauteur saura combler la mince fenêtre qu'il faut à son appareil pour le transporter ailleurs. Lydia l'y a d'ailleurs rejoint, en pleine nuit ( un voisin lui a signalé sa virée nocturne) et plutôt que le sermonner, lui enfile une tuque ( bonnet très chaud généralement en laine qu'on porte pour l'hiver dans les pays enneigés) afin de le préserver du froid "dans l'espace". Burt lui répond alors qu'il est prêt " à rentrer". Rentrer chez lui ou rentrer dans son nouveau chez lui, à vous de voir.









J'ai trouvé mignon que Lydia embarque dans le jeu de Burt, en signalant "qu'il fait froid dans l'espace". Les adultes sont généralement frileux d'entrer dans l'imaginaire des enfants, mais parfois, c'est une porte d'entrée qui peut avoir du bon, car elle permet de créer un lien de confiance. L'idée n'est pas d'élaborer dans le "scénario", mais de parler le même langage, à travers le jeu.





J'aime les histoires sobres qui arrivent néanmoins à faire tenir la charge émotive de leur sujet. On n'a pas besoin de surenchérir les drames, comme le font souvent les histoires des états-uniens. Un enfant sans famille et sans domicile, n'est-ce pas déjà assez dramatique? J'ai aussi aimé ce double dialogue entre Burt et Lydia. Pour Burt, on a des dialogues en haut de cases, comme les Bd habituelles, alors que pour Lydia, c'est un format plutôt "album", avec un dialogue sur une page, celles de couleur bleue, toujours sur la gauche. Burt donne pleins de détails, alors que Lydia reste pragmatique et concise. Ce choix de format et de style donne de la personnalité aux personnages et différencie autant leur âge que leur état d'esprit.





Quand aux illustrations, elles sont mignonnes, sobre elles aussi et très propres. Les fonds sont bleus ou noirs, tandis que les personnages et la neige sont blancs.





C'est une BD jeunesse touchante sur une réalité trop peu souvent traitée en littérature jeunesse. Je me réjouis donc d'en voir une ici et servie avec autant de tendresse que d'adresse. J'espère qu'elle amènera les jeunes lecteurs à travailler leur empathie et de leur faire réaliser la chance d'avoir un foyer aimant et soucieux de leur bien-être, peut importe le type de lien qui unit ses membres.





Pour un lectorat du troisième cycle primaire ( 10-12 ans), mais qui peut aussi convenir aux 8-9 ans matures ou tout simplement intéressés. Il faut tenir compte du langage "scientifique-science-fiction" qui n,est peut-être pas encore à la porté des 3 et 4 e année primaire ( 8-9 ans).

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Tim le chat et autres histoires

Un album à découvrir, qui marie avec talent l'humour et l'aventure. Un grand moment de partage avec les plus jeunes.
Lien : http://jeunesse.actualitte.c..
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Carton

Une BD qui se veut un ode à l'intérêt de tout un chacun pour une pornographie de masse. Une lecture sans grand intérêt qui fait sourire, sans plus.
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