Un meurtre, ce n’était jamais aussi propre qu’à la télévision. Si sauvage fût-il sur l’écran, la réalité se révélait toujours pire. La réalité, c’était toujours un corps privé de vie, gisant là, sans âme, la chair inerte, les yeux en bille de loto. Et il fallait s’en occuper. Il fallait quelqu’un pour ramasser cela, pour éponger le sang. Quelqu’un pour arrêter l’assassi