Joël Carobolante

‒ Tu voudrais en somme qu'on rende les rats plus intelligents en implantant dans leur cerveau des cellules du cerveau humain, c'est cela ? ‒ C'est exactement cela.

Les chats pourraient-ils un jour ourdir une conspiration pour dominer le monde ?

Insidieusement, à pas feutrés, ils se sont mis à remplacer le chien dans nos foyers. Le plus vieil ami de l'homme a cédé sa place à un être qui a pris ses aises chez nous.

Jusqu'à présent, de gré ou de force, tous les animaux obéissaient à l'homme. Mais le chat n'obéit qu'à lui-même, et maintenant l'homme lui obéit. Veut-il entrer ou sortir, veut-il manger, ou quoi que ce soit d'autre ? L'homme lui ouvre les portes et le nourrit, se tient à sa disposition, lui donne son fauteuil, son canapé, son lit, partout la meilleure place. Le chat ne vit pas chez l'homme, c'est l'homme qui vit chez le chat.

Que lui manque-t-il alors pour être vraiment le maître du monde ? Une ultime mutation ? Une véritable conspiration ?

Les chats nous connaissent mieux que nous ne le pensons. Tels des espions, ils connaissent nos habitudes, nos horaires, ils savent qui nous voyons et de quelle humeur nous sommes, ils reconnaissent notre voix et les odeurs que nous portons (d’autres chiens ou chats par exemple) et, surtout, ils savent comment s’y prendre pour obtenir ce qu’ils veulent. Est-ce de la manipulation de leur part ? Ou n’est-ce pas plutôt la preuve de leur intelligence ?

« Bouffe et sexe : quel programme ! De quoi s'empiffrer à volonté et se livrer à la luxure sans compter ! »
(L’auteur parle des rats ; ) )…

Chez les chats, il faut cependant distinguer le chat domestique du chat sauvage, du chat haret et du chat errant, même si les différences ne portent pas essentiellement sur leur physique. On comprend facilement qui est le chat sauvage. Encore fait-il préciser qu’il en existe plusieurs races…

« C'est chez eux un instinct de manger un autre rat s'il est blessé, mort ou mourant »

On a pu dire avec raison que le chat est le seul animal à avoir domestiquer l’homme. Cela lui a pris du temps, mais il a réussi à dépasser ses concurrents : la fouine, la belette et le chien. Aujourd’hui, les chiens ont des maitres et les chats ont des serviteurs. Pour citer Winston Churchill (désolée pour les anglophobes) : Les chiens vous regardent avec vénération, les chats vous toisent tous avec dédain. Il n’y a que les cochons qui vous considèrent comme leurs égaux.