Depuis toujours, on savait qu'il fallait craindre l'eau pour son manque de consistance, le ciel, insaisissable, où habitait Dieu et duquel pouvait tomber quantité de choses, mais la terre, la terre ferme sur laquelle reposaient nos constructions, les fondations de nos villes, nos petits pas et nos grands espoirs, on ne s'en méfiait vraiment que sur nos vieilles années, lorsqu'on sentait qu'il faudrait bientôt la côtoyer d'un peu plus près.