À la gare, personne.
J’ai posé mon sac à mes pieds et j’ai regardé autour de moi. Comme j’avais demandé qu’on soit discret, qu’ils ne viennent pas m’accueillir, surtout, avec mon nom inscrit en grand sur un carton qu’ils brandiraient aux yeux de tous, j’ai pensé qu’ils se tenaient peut-être un peu à l’écart et n’apparaîtraient qu’une fois l’endroit redevenu désert.
Mais ce ne fut pas le cas.