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Citation de nadejda


De la Margeride à l’infini
Durant la nuit, il a neigé sur les sommets des montagnes toutes proches alors que le cerisier, dans le petit jardin, est nu, vêtu seulement de ses premiers bourgeons. Des oiseaux volettent autour de lui mais, étant encore tout jeune, ses branches trop minuscules, ils ne peuvent s’y poser et donnent l’impression de danser à proximité de lui, comme pour lui faire une fête.(…)

Le cerisier, très fier, ne bronche pas. De ma vie, c’est le premier arbre que j’ai planté et il pousse à tout va dans un jardin que je pourrais enfouir au fin fond de ma poche et emporter avec moi à travers la planète.


Souvent, lorsque je suis très loin à l’étranger, je pense à cet arbre et à tous les oiseaux qui lui délivrent sans cesse leur chant d’amour. Cette pensée, la plus infime qui soit, m’est un réconfort dans les jours d’ombre noire. Il nous suffit de très peu pour nous sentir vivant sur la terre. De très peu. C’est là toute notre gloire. Une herbe, une voix, un signe de franche amitié, oui, tout cela nous comble et tout cela est bien peu.
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