Le ciel couvert et les montagnes se reflètent dans un lac immense et sans remous dont je ne vois pas les extrémités d'Est en Ouest. Comme pour renforcer la magie du lieu une brume peu épaisse mais assez dense flotte sur des parcelles du lac à fleur d'eau ou à quelques mètres au dessus. (...) Un paysage vice-versa à couper le souffle ! (p.176)
Dans le patriotisme norvégien, je n'ai pas perçu d'exclusion. Pourtant, ici, les drapeaux sont nombreux et ostentatoires. (...) Mais j'ai surtout vu des personnes attachées à des valeurs universalistes, heureuses de vivre dans un pays où l'économie est au service de l'humain et pas le contraire. (p.257)
Je vais partir seul. Mais j'emmène avec moi mon monde intérieur. Tous mes masques, qui je suis, qui je crois être. Peut-être que la route me permettra de laisser quelques loups de carnaval sur le bas côté. (p.56)