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3.95/5 (sur 10 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Brooklyn , le 26/04/1964
Biographie :

Jonathan Eig a été journaliste pour le Wall Street Journal, le New York Times, le Washington Post et The New Yorker.

Il est diplômé à la Medill School of Journalism de l'Université Northwestern en 1986.

Il est également un auteur à succès, dont tous les livres sont des best-sellers acclamés par le public aux États-Unis, mais également par la critique. Ses biographies sont remarquées pour leur travail de recherches poussées et inédites.

Son premier livre, "Luckiest Man: The Life and Death of Lou Gehrig" (2005) a été un véritable succès de librairie, entrant dans le top 10 du New York Times : un fait exceptionnel pour la biographe d'un sportif. "Opening Day: The Story of Jackie Robinson's First Season" (2007), son second ouvrage, a été nommé pour le meilleur livre de l'année par Sports Illustrated et le Washington Post.

"Get Capone: The Secret Plot that Captured America's Most Wanted Gangster" (2010) propose un nouvel éclairage sur les accusations portées par le gouvernement américain contre Al Capone : Jonathan Eig a en effet eu accès à des milliers de pages de documents gouvernementaux inédits et a réalisé un nouveau succès de librairie.

"The Birth of the Pill: How Four Crusaders Reinvented Sex and Launched a Revolution" (2014) est un retour sur les concepteurs de la pilule contraceptive. Cette biographie a été qualifiée par le Washington Post comme une "lecture essentielle" et a été nommée dans les meilleurs livres de l'année par The Chicago Tribune, The Washington Post, Slate et Booklist. Il a été publié en français par les éditions Globe en 2017 sous le titre "Libre comme un homme".

"Ali : Une vie" (Ali: A Life, 2017), son cinquième ouvrage, a obtenu de nombreux prix dont le PEN/ESPN Award for Literary Sports Writing 2018.

Jonathan Eig vit à Chicago avec sa femme et ses enfants.

son site : http://www.jonathaneig.com
page Facebook : https://www.facebook.com/jonathaneig/
Twitter : https://twitter.com/jonathaneig?lang=fr
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Source : https://www.marabout.com/jonathan-eig
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Le combat entre Mohamed Ali et George Foreman à Kinshasa en 1974.


Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Lorsqu'il en eut mesuré l'importance, Ali se mit à répéter la formule : « Je n'ai aucun litige avec ces Viêt-Congs. » Dans une vie riche en petites phrases, celle-ci allait devenir la plus mémorable. Elle était pleine d'esprit et de rébellion. Et peu importait qu'elle ait été calculée ou non puisqu'elle était fondamentalement vraie. Seul, pratiquement sans l'appui des intellectuels ou des leaders religieux du pays, il avait adopté une position qui, par ironie du sort, était tout à fait américaine. Comme Henry David Thoreau, qui refusait de payer des impôts pour financer l'esclavage et la guerre contre le Mexique, comme les Noirs qui refusaient de quitter les restaurants réservés aux Blancs dans le sud des États-Unis, Ali prenait position en faveur de la désobéissance civile, en faveur de la liberté.
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Hoover était peut-être paranoïaque. Il était peut-être raciste. Il se conduisait peut-être en tyran. Mais il avait peut-être aussi une bonne raison de s'inquiéter. Quand des personnalités comme Ali et King contestaient le bien-fondé de la guerre au Vietnam, davantage d'Américains s'interrogeaient sur la nécessité de la campagne militaire ; davantage de gens se demandaient pourquoi ils devaient envoyer leur fils se battre et mourir dans un conflit qu'ils ne comprenaient qu'en partie.
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« Ali ! Ali ! Ali ! Ali ! Ali ! Ali ! Ali ! Ali ! »
C'était nouveau. Il n'avait jamais été acclamé ainsi. Ni comme Ali ni comme Clay. Lors de presque tous ses matchs précédents, il avait été le méchant, la grande gueule, le parvenu, le traître, celui que tout le monde voulait voir quitter le ring sur une civière, de préférence avec des gouttelettes de sang dans son sillage. Et maintenant, alors qu'il risquait encore la prison pour refus de conscription, alors qu'il était encore musulman, encore l'un des Noirs les plus détestés d'Amérique, quelques minutes avant d'affronter un Blanc dans le grand État de Géorgie... voilà que cette foule majoritairement blanche était de son côté ? C'était une scène sortie du pire cauchemar de Lester Maddox, un peu comme de voir l'acteur noir Paul Robeson jouer le rôle de Rhett Butler dans Autant en emporte le vent... sauf que c'était la réalité.
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Tôt ou tard, tout grand boxeur finit par être entouré d'une cour. Au départ, le sportif est flatté par l'attention des gens qui veulent être près de lui. Il pense que les flatteurs l'amuseront et seront peut-être même utiles. Avant qu'il ait pu s'en rendre compte, il voyage avec une foule d'individus gratifiés de vagues titres et d'emplois plus vagues encore, d'hommes qui s'attendent à descendre dans les hôtels de première classe, à être bien nourris, à ce qu'on leur fournisse de jolies femmes, et à ce qu'on les paye en liquide.
Au sommet de sa carrière, Sugar Ray Robinson comptait dans son entourage un barbier, un professeur de golf, une masseuse, un coach vocal, un coach théâtral, une secrétaire et un nain qui lui servait de mascotte. Parfois, Frank Sinatra était aussi de la compagnie.
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« Nous ne sommes pas des Nègres, dit-il lors d'une étape à Richmond, en Virginie. Tous les habitants de cette planète portent le nom d'un pays. Au Mexique, les gens s'appellent les Mexicains. En Russie, les Russes. En Égypte, les Égyptiens... Quel pays s'appelle la Négrie ? »
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Pour être sûr que le puissant combattant conserve une image inoffensive hors du ring, Joe Louis vivait selon des règles strictes imposées par ses managers : il ne devait jamais être photographié avec une Blanche ; il ne devait jamais entrer seul dans une boîte de nuit ; il ne devait jamais se réjouir de la chute d'un adversaire, ne jamais lever les bras en signe de victoire, ou se vanter de son talent en interview. Il n'était pas Sambo, le bouffon maladroit et souriant des spectacles où des chanteurs blancs se déguisaient en Noirs, mais il n'avait pas non plus son libre arbitre. Il était « Good Joe », le « nègre » qui sait rester à sa place et qui est reconnaissant pour les possibilités que lui offre l'Amérique blanche.
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Pourquoi l'Amérique était-elle disposée à sacrifier tant de vies pour le Vietnam ? Pourquoi comptait-on un nombre disproportionné de Noirs américains parmi les victimes ? Pourquoi tant de jeunes Blancs évitaient-ils le service en s'inscrivant à l'université ou en engageant des avocats pour exploiter les failles juridiques, tandis que les pauvres ne pouvaient échapper à la conscription ? Et, comme le demandait une brochure distribuée par le groupe Students for a Democratic Society : « Quel genre d'Amérique répond par le napalm et la défoliation à la pauvreté et à l'oppression au Vietnam ? Qui répond par le silence à la pauvreté et à l'oppression dans le Mississippi ? »
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Les États-Unis n'avaient jamais connu de sportif ouvertement politisé, et certainement pas parmi les Noirs. Comme devait l'écrire quelques années plus tard Eldridge Cleaver, membre des Black Panthers, « L'Amérique des Blancs exige du champion noir un corps puissant, admirable, et un esprit rudimentaire – un tigre sur le ring et un minou hors du ring ». D'un puissant rugissement, Mohamed Ali annonçait que cette vieille règle ne tenait plus.
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Un jour, un membre de l'entourage présenta Ali à un Noir en fauteuil roulant, coiffé d'une casquette des Dodgers. L'homme, amputé des deux jambes, prétendait être Roy Campanella, ex-Dodger, et avait désespérément besoin d'argent. Tout le monde dans le camp, y compris Ali, savait que cet homme n'était pas réellement Campanella.
Ali sortit néanmoins une liasse de billets qu'il remit à l'homme.
Par la suite, Angelo [Dundee] demanda à Ali pourquoi il avait donné de l'argent à un individu qui était manifestement un escroc.
Réponse d'Ali : « Ang, nous, on a des jambes. »
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Le Mary Elizabeth et le Sir John Hotel voisin avaient l'habitude d'accueillir les artistes noirs. Sammy Davis Jr, Redd Foxx, Nat King Cole, Ella Fitzgerald et Cab Calloway venaient se produire dans les hôtels de luxe pour les foules blanches de Miami Beach, mais comme ces établissements refusaient les clients noirs, ces célébrités se retiraient ensuite au Mary Elizabeth et au Sir John Hotel, où ils donnaient des fêtes souvent bien plus divertissantes que leurs prestations officielles.
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