L’ennui, avec l’électronique artisanale, était qu’un petit défaut pouvait facilement changer la donne. Bien sûr, les tests effectués avec des dispositifs similaires avaient toujours donné un résultat conforme aux attentes. Toutefois, il restait l’appréhension du jour J.
La Force Civique, chantre du national-souverainisme, serait tout ce que la République moribonde n’avait pas réussi à inculquer à ses citoyens : l’amour de la patrie et le sens du sacrifice, la récompense pour les méritants et la punition pour les égoïstes.
La défense de la ville ne doit pas uniquement consister à la fortifier contre une attaque extérieure. Il est très important qu’une composante interne puisse encadrer la population et… remettre dans le droit chemin les brebis égarées.
Cette danse, imbécile au premier abord, signifiait quelque chose : la violence de la vie qui projetait les hommes les uns contre les autres. C’était d’ailleurs une de leurs devises : la vie est un combat.
Cette démocratie corrompue est le plus grand mal de ce pays. Chacun pense à son nombril avant l’intérêt commun.