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Critiques de José Luis Muñoz (20)
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La dernière enquête de l'inspecteur Rodriguez P..

L'Espagnol José Luis Muñoz nous offre un roman « a lo cubano » dédié à trois romanciers de l'île, Lorenzo Lunar, Amir Valle et Juste E.Vasco, émaillé de clins d'oeil à Taïbo II et au hard-boiled américain. La dernière enquête de l'inspecteur Rodríguez Pachón est un bel hommage polardeux à l'exubérante ville de la Habana, plus sale, sensuelle, et vivante que jamais. Les habitants tirent le diable par la queue pour vivre malgré le blocus, les touristes s'offrent de beaux paysages et de la fesse et le camarade inspecteur toujours fidèle à l'esprit de la Révolution, fait son boulot aidé de son très sérieux collègue Vladimir.

Rodríguez Pachón déteste Gringolandia et les exilés cubains de Miami. Il aime tout de son île, sa musique, son rhum et surtout ses femmes: « Tu connais rien aux femmes, mon pauvre garçon! Il n'y a pas de femmes grosses ou moches, elles sont toutes jolies. Celles qui ont quelque chose en moins quelque part, ont forcément quelque chose de plus ailleurs. » Et pour jouir des plus belles, il se rend régulièrement dans le bordel de Madame Lupe auprès de la belle Minerva qui lui cite du Neruda après l'amour.

La découverte fortuite du corps mutilé d'une femme va perturber la routine heureuse de l'inspecteur cubain. L'homme engoncé dans ses habitudes va "se lézarder" sous les yeux du lecteur, et apparaître aussi mal en point que les bâtiments anciens qui bordent le Malecón. José Luis Muñoz donne vie à un inspecteur singulier, érudit, féru de littérature et de cinéma, cultivé, jouisseur, qui au fil du temps semble ne faire plus qu'un avec la ville. Car au delà du charme incomparable de l'ensemble, l'auteur nous montre la fragilité de l'édifice, via un beau pied-de-nez final. Cette dernière enquête n'en est pas une, puisque l'on retrouvera l'inspecteur Rodríguez Pachón aux prises avec la CIA dans Llueve sobre la Habana.
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La dernière enquête de l'inspecteur Rodriguez P..

On a d'abord l'impression que ce Samuel Rodriguez Pachon, inspecteur de police à La Havane, est une sorte de dinosaure castriste et machiste qui aurait le sens de l'humour. Cuba vit alors (fin 1990 - début 2000) essentiellement du tourisme. Le blocus économique nord-américain est toujours à l'œuvre mais l'union soviétique, qui soutenait l'île, a disparu du paysage politique.



Dinosaure, certes, mais encore amateur de chair fraîche... Il fréquente assidûment le bordel de Madame Lupe, un établissement sinon officiel du moins toléré en raison des devises qu'il apporte, où officie la superbe et intelligente Minerva, qui a sa préférence.



Mais le tableau général, sous la couleur locale touristique omniprésente, n'est guère reluisant. La Havane sent la mort, littéralement. Et notre inspecteur pourrait bien y avoir contribué.



Ce roman policier noir mais pas dénué d'un humour machiste antédiluvien se laisse lire avec intérêt. Pourtant, et c'est son plus grand défaut, le coupable probable est rapidement dévoilé. Il faudra toutefois aller jusqu'au bout pour en avoir confirmation. Il y manque, à mon goût, une complexité que, par exemple, Leonardo Padura sait apporter à sa description de la réalité cubaine.
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La Frontière sud

Méfiez-vous des agents d'assurance.

Et ce n'est pas parce qu'ils essaieront de nous faire avaler un contrat où les petits caractères sont en fait invisibles.



Méfiez-vous encore plus de la police de Tijuana, Mexique.

Et ce n'est pas parce qu'elle essaiera de vous coller un crime.



Méfiez-vous aussi de la jaquette du livre.

Et ce n'est pas parce qu'elle vous fait miroiter un western.



Mais surtout, méfiez-vous de ce commentaire.

Car je n'accorde que 2 1/2.



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La dernière enquête de l'inspecteur Rodriguez P..

La dernière enquête de l'inspecteur Rodriguez Pachon sera aussi ma dernière lecture de cet écrivain tant il ne répond pas à mes codes de lecture.



Un inspecteur, érudit, alcoolique, très porté sur le sexe (des scènes à presque chaque page), nationaliste et fervent supporter d'"El commandanté" enquête sur un corps retrouvé sans tête.

On sent bien que quelque chose ne va pas dans le déroulé des investigations et sans surprise, on comprend que là où on espérait s'être trompé hélas on avait compris dès le début et on a lu 186 pages pour rien.



Plus San Antonio que Léonardo Padura, ce polar cubain ne nous fait ni voyager, ni rêver.
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La Frontière sud

Ce roman noir, c’est le film Pretty Woman en version glauque, poisseuse, sombre, violente, à la western, le tout assaisonné de poudre blanche, sursaturé de sperme à gogo et de sexe.



Mike Demon est comme le Belzébuth de la "Salsa du démon" (Grand Orchestre du Splendid) : il est en rut !



Qu’on lui enfonce du bromure en suppositoire dans le fion, ça lui fera les pieds, tiens !



Ce n’est pas de la bigoterie mais de l’énervement car bon sang, aucune leçon ne lui sert et il retombe toujours dans sa folie sexuelle avec n’importe quel trou féminin (le tout sans trop de respect, c’est du sexe bestial).



Ne cherchez pas une morale dans ces pages, il n’y en a pas. Mike ne tirera aucune leçon de ses mésaventures, pire, il s’enfoncera dans le vice encore plus avant de basculer dans une autre catégorie, sans même ressentir des remords ou de la culpabilité.



Pour Mike, le sexe des femmes se nomme l’enfer parce que Satan l’habite (je vous offre le jeu de mot). Son épouse est moins portée sur la chose que lui et donc, monsieur la fourre dans tous les trous féminins qui ne sont pas ceux de son épouse.



De l’autre côté de la frontière, à Tijuana, il y a Carmela, la sœur de Ruben, drogué branleur et tueur à gage à ses heures. Une scène de ce roman m’a donné envie de vomir car on dépasse en glauquitude la relation Cersei/Jaime Lanister. Oui, c’est possible.



Malheureusement, il y a trop de passages à vide dans ce roman, trop de longueurs afin de présenter les personnages et de les placer dans leurs décors, leur boulot, leur vie.



La partie consacrée à l’autre côté de la frontière, à Tijuana, est hyper violente, sordide, donnant des sueurs froides avec les exécutions, les viols, la misère, la prostitution (pas toujours de son plein gré), les crimes, la drogue, les chantages, enlèvements et j’en oublie sans doute.



Fred Vargas est encore plus immonde que Mike. Non, je ne parle pas de l’auteure Fred Vargas mais de son homonyme, un flic mexicain violent et véreux qui adore faire chanter les Américains friqués qui viennent avec Popaul visiter les petites femmes de Tijuana, dans tous les sens du terme. Et ça ne chante pas à The Voice !



Impossible pour moi de m’attacher à un personnage, si ce n’est cette pauvre Carmela qui est mal tombée avec son frangin libidineux et Mike Demon qui est un beau parleur, mais rien de plus.



Les ambiances sont poisseuses de sperme car ça baise à tous les étages, ça y pue la sueur, le sang, les morts, la corruption… L’auteur nous a mis la tête dedans et le goût restera coincé dans les narines, même à la fin de la lecture.



Malheureusement, trop de longs passages ennuyeux (ceci n’est que mon avis) que j’ai survolé tant je n’accrochais pas à ce roman noir, ce western survolté où la violence et le sexe se côtoient ad nauseum.



Pour la prostituée drôle, amusante et le loverboy sexy qui tient ses promesses avec un beau happy end sur une musique magique, choisissez Pretty Woman, une valeur sûre !



Une fois de plus, je dirai : au suivant !


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Babylone Vegas

Un road trip aux usa très efficace avec tout les codes d un bon roman noir

Pour avoir la chance de connaître les étapes visitees les descriptions sont très réalistes et donnent envie d y retourner .... mais seulement en touriste et aucunement a la place du héros principal
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La dernière enquête de l'inspecteur Rodriguez P..

Un polar cubain (enfin, disons plutôt qui se passe à Cuba), très "chaud" et très "saignant", qui ravira les amateurs de chair fraîche autant que ceux qui l'aiment plutôt faisandée. Tout tourne autour du bordel de Mme Lupe, dans une Havane très castriste sur le déclin, où tout (ou presque) est permis pourvu que l'on dispose des précieux dollars. Un tour de passe-passe que l'on ne dévoilera pas au lecteur, bien qu'il lui soit dévoilé dès les premières pages, assure à ce roman policier une originalité incontestable, outre l'humour, grinçant à souhait, qui imprègne toutes les pages. Le petit monde transpirant de José Luis Muñoz, mêlant policiers sur le retour, touristes en mal d'amours tarifées, chauffeurs de taxi clandestins et autres spécialités de la grande île, s'agite devant nous en quête d'un impossible espoir. Le constat est amer, mais l'humour et l'imagination débordante de l'auteur en font un bien agréable moment de lecture…
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Babylone Vegas



Mike Demon est un vendeur d'assurances agricoles toujours sur les routes au volant de sa Taurus. Le jour le plus chaud de l'année, elle lâche en plein désert non loin de Las Vegas. Obligé d'attendre plusieurs jours que la réparation soit terminée, il est contraint bien malgré lui, de prendre une chambre d'hôtel à Vegas alors qu'il s'était promis de ne jamais mettre les pieds dans cette ville maudite qui a conduit à la déchéance et au suicide de son père.



Demon réussit à résister quelque temps à l'appel du jeu, mais après quelques jours, la tentation est trop forte, il se lance et est happé dans une spirale infernale de jeu, d'alcool et de sexe.



Un roman noir, très noir à l'ambiance glauque, mais que j'ai apprécié. J'avais l'impression d'être aussi à Vegas à une table de jeu à côté de Demon et de suivre désespérément la roulette des yeux.
Lien : http://enviedautrechose.cana..
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Babylone Vegas

Mike Demon vend des assurances agricoles depuis plus de dix ans. Son territoire s’étend de la Californie à l’Arizona en passant par le désert du Nevada. Le jour où sa voiture le lâche à quelques kilomètres de Las Vegas, il ne peut que maudire le sort. Sa femme et son fils l’attendent à Los Angeles et il risque de perdre un gros client si les réparations ne sont pas faites rapidement. En plus il déteste Vegas. Cette ville totalement artificielle est pour lui le comble de l’horreur. Cloué sur place pour plusieurs jours, Mike erre dans les rues écrasées par la chaleur ou dans les salles de casino réfrigérées par des climatisations trop puissantes. Peu à peu, l’ambiance folle de la ville l’irradie. Les lumières, les couleurs, le bruit obsédant des pièces que l’on glisse dans les machines à sous… Perdant toute notion du temps dans cette cité qui ne dort jamais, Mike commence à jouer. L’engrenage se referme alors et la décadence absolue d’un homme à priori bien sous tous rapports se met en branle…

Le mécanisme de basculement vers la folie et l’enfer du jeu est décrit avec une implacable précision. José Luis Munoz prend son temps car il sait qu’il va conduire son personnage vers une chute inéluctable. Mike Demon est condamné. Il ne peut échapper à l’appât du gain et à la luxure. Le lecteur est lui aussi pris au piège. Devant ses yeux se déroule un drame difficilement supportable. Un mince espoir subsiste pourtant et l’on se dit par moment que Mike va s’en sortir, qu’il va arrêter les frais à temps, fuir cette ville et rentrer bien sagement chez lui. Mais l’évidence nous rattrape. Las Vegas a définitivement refermé ses griffes sur sa proie, le poussant à commettre l’irréparable...


Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Babylone Vegas

Mike Demon, vendeur d'assurances agricoles, se retrouve coincé à Las Vegas, sous une chaleur accablante. Sa voiture au garage pour quelques jours, il loue une chambre dans le bruyant et artificiel Circus Circus où, goûtant aux plaisirs interdits de la ville du vice, il scellera son destin. Même dans les entrailles du mal, où flotte le spectre d’un père puritain, ruiné au jeu avant de se suicider, les crimes les plus sordides demeurent-ils impunis? Babylone Vegas est un roman lent qui nous donne l’effet de marcher sous le soleil plombant du Nevada. Une lenteur qui contraste admirablement avec une finale inattendue et très efficace. À découvrir!

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Babylone Vegas

Imaginez un peu le décor. Vous voilà vendeur d’assurances agricoles, en démarchage commercial en plein Nevada. Inutile de vous dire que la chaleur est redoutablement élevée, que vous pourriez cuire une vraie omelette sur le capot de votre voiture. Et vlan, voilà votre voiture qui tombe en rade à Las Vegas.



Et donc, vous voilà retenu au milieu du jeu et du sexe. C’est ce qui arrive au héros de Babylone Vegas, Mike Demon, un nom bien prédestiné. D’autant que le jeu a amené déjà son père à se suicider. C’est dire que Mike n’est pas très enclin à jouer pour passer le temps.



Pourtant, Las Vegas va en faire une bouchée…



Voici un régal de roman noir. Le rythme est bon, rien n’échappe à Munoz qui fait subir une véritable descente aux enfers à son héros Mike Demon. C’est poisseux, étouffant, étonnamment cynique, sadique et criminel.



Bref de quoi vous décourager de visiter Las Vegas mais de quoi satisfaire votre appétit de bons romans noirs !


Lien : http://livrespourvous.center..
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La dernière enquête de l'inspecteur Rodriguez P..

Je ne connaissais pas l'auteur, mais pas très enthousiaste après cette lecture. Ce roman se lit vite, plus lupanar que policier. La découverte d'un certain Cuba est intéressante. Le Castrisme n'a vraiment pas tout résolu notamment la pauvreté, la prostitution, la corruption, l'alcoolisme mais a rajouté l'autoritarisme . L'enquête une pirouette finale. Déçue.

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Babylone Vegas

Un petit trip à Vegas, ça vous tente ? Voila un petit guide explicatif des dérives possibles. Babylone Vegas de José Luis Muñoz suit l’itinéraire d’un VRP qui voulait absolument éviter la ville qui ne dort jamais. Malchance ou destin, il est obligé d’y demeurer quelques temps.



José Luis Muñoz nous embarque auprès de son protagoniste et développe finement les mécanismes d’addictions. On est plongé dans la folie de cette Babylone Vegas, avec son lot de personnages à la limite du surréalisme, la désorientation horaire qui donne la nausée et pour le coup, c’est une chose que j’ai pu expérimenter et cela, sans jouer (oui, j’ai une force de conviction hors norme).



Pour le roman, José Luis Muñoz tisse une descente aux enfers graduelle et bien mené. J’ai clairement été embarqué et regrette seulement les 30 dernières pages qui cassent l’unité pour amener le roman vers sa fin. Une fin pas mauvaise, loin de là, juste qu’elle nous fait passer dans autre chose.



Il y a un autre roman de José Luis Muñoz qui prend pour héros, le fameux Mike Démon de Babylone Vegas et il s’appelle La Frontière sud. Je ne serais pas contre retrouver ce personnage.
Lien : http://livrepoche.fr/babylon..
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Los perros

Ce roman de José Luis Muñoz nous transporte dans l’Afrique du Sud des années 1980, qui vit sous la férule de Pieter Botha, défenseur inconditionnel de la ségrégation raciale et de la suprématie de la race blanche, un régime d’apparence démocratique mais où le vote des noirs n’était pas reconnu.

Dès les premières lignes, on est plongé dans une ambiance de menace latente, de violence et de répression, exacerbée par le climat humide et chaud qui plombe le pays.



Paul Duncan est un colon blanc, propriétaire d’une conserverie de cœurs de palmier. Raciste et alcoolique, il partage son temps entre son travail, la chasse et la boisson. Marié à Kate ils forment un couple où l’amour a cédé la place à la routine. Un soir, le jeune Roger, leur fils, ne rentre pas à la maison. Pourtant il a bien pris le car de ramassage et a été déposé à l’arrêt de bus, non loin de sa maison. Les recherches entreprises ne donneront aucun résultat, jusqu’à ce que la police convoque Paul Duncan pour lui demander de venir identifier le corps de son fils. La nature des blessures laisse à penser que le garçon a été renversé par un chauffard.



“Es de fe, y yo Damballah lo digo, que la maldición del padre, y también de la madre, destruye, seca y abrasa de raíz hijos y casa”.

(Il est de règle, et moi Damballah je le dis, que la malédiction du père et aussi de la mère, détruit, assèche et brûle jusqu’aux racines les fils et la maison.)



Cette inscription mystérieuse et inquiétante, découverte dans la maison par Paul Duncan, lui fait penser que la mort de son fils n’est peut-être pas accidentelle, mais une vengeance à son encontre. Pour quelle raison Makeba, la servante noire, a-t-elle quitté leur service quelque temps auparavant ?

A partir de là, la trame de l’histoire se développe en un mécanisme bien réglé, puisant aux sources de la peur, de la haine, de la vengeance, de la solitude et de la fatalité.

Un scénario concis et précis qui ne laisse pas de répit au lecteur, le prend à la gorge et l’emprisonne dans les rets de l’intrigue, d’où il ne pourra s’échapper avant le dénouement.

Ce message de Damballah(1) en forme de présage, se répète comme un esprit vengeur du début à la fin du livre en une funeste malédiction qui ne laisse guère de place au doute. Et en contrepoint, la voix suave de Nat King Cole qui chante « Quizas, quizas, quizas », un boléro fait de mièvres lamentations, un îlot de douceur au milieu de cet océan de domination, de haine, de violence et de mort.



José Luis Muñoz dresse dans ce roman le panorama humain et social d’un pays divisé par une politique raciste. Il souligne la condition difficile de l’homme noir sous l’apartheid, mais plus difficile encore est la condition de la femme noire, reléguée à un niveau encore inférieur.



En plus de la puissance des personnages et de l’histoire, j’ai apprécié la manière utilisée pour construire son récit, l’économie de personnages, la continuité dans le rythme, de la première à la dernière page. Et pour finir, l’incursion des termites et des deux chiens Tony et Rinky, comme protagonistes déterminants de ce drame.



Ce roman, où cohabitent les colons blancs dominateurs et racistes et les noirs exploités par ces mêmes colons, est nourri aux classiques du genre noir. Les éléments de fiction et historiques se confondent avec des superstitions ancestrales et le genre policier se marie avec le fantastique.



Un roman court, mais prenant, qui me donne envie d’aller plus loin dans la découverte de cet auteur.

Je ne sais pas si une traduction française est prévue… Je l’espère…

Canalla Ediciones, 2017



Nota : Les traductions des passages en espagnol sont de ma responsabilité. J’espère votre indulgence.



Note :

(1) : Damballah est le nom du Dieu serpent, une figure de la mythologie Vaudou.
Lien : https://thebigblowdown.wordp..
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La dernière enquête de l'inspecteur Rodriguez P..

Transpirant, de sueur et de cynisme. Une réussite.
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Babylone Vegas

Quand votre voiture vous lâche en plein désert, avouons qu'il y a de quoi râler un bon coup..et de la traiter de tous les noms, même si cela ne changera rien à la situation.



Mike Demon a une Taurus.. Une Ford, je présume, mais peu importe..



Ce qu'il importe c'est que sa caisse le laisse seulement aux portes de l'enfer..

Juste eu le temps de prendre la première sortie..



Demon entre dans l'enfer du vice, du jeu et de la prostitution pas (trop) chère...

L'enfer s'appelle Las Vegas et brille de mille feux...



Si la Taurus semble avoir rendu son dernier souffle, Demon lui va y perdre bien plus...



Tout en se rappelant, son père qui se suicide en laissant une dette de jeu, Mike va à son tour plonger dans la spirale infernale de cette ville qui ne s'endort jamais...



Demon n'est pas un saint, mais les filles de Vegas en ont de forts jolis...



Un conseil, avant de prendre la route, il faut toujours s'assurer de l'état de la voiture...

Que l'on travaille ou non dans les assurances.
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Babylone Vegas

Edité dans la collection noire, ce roman est plutôt le portrait de la ville de Las Vegas et de ses excès.

Mike Demon est un représentant en assurances agricoles et un jour de grosse chaleur, il a sa voiture qui tombe en panne dans la ville de Las Vegas. Ville où il n’est jamais venu. Il va alors se retrouver dans cette ville du jeu, des excès pendant quelques jours.

José Luis Munoz nous décrit parfaitement cette ville, son système. On se retrouve avec le personnage dans les couloirs de ces hôtels casino, dans cette ville où il fait toujours jour et où le jeu est roi.

Ce roman va être l’occasion de décrire aussi quelques personnages américains.

La première partie est une description de cette ville et la rencontre de quelques personnes, que ce soit des joueurs invétérés, que ce soit des travailleurs de cette ville qui ne dort jamais.

La deuxième partie est plus policière et notre personnage va se retrouver embarqué dans quelques affaires louches.

José Luis Munoz décrit très bien la vie à Las Vegas et cette sorte de Babylone où l’on peut rencontrer de nombreux personnages, des personnages louches mais aussi des personnages très touchants. Ce roman est jalonné de personnages pittoresques mais si touchants.

Ayant visité Las Vegas, j’ai retrouvé l’atmosphère et l’ambiance de cette ville si surprenante mais je suis aussi très contente de n’y être restée que peu de temps et de ne pas mettre laisser happé par son magnétisme, sa démesure.

A lire avant et après un voyage à Las Vegas, mais attention de ne pas se faire happer par l’exubérance de cette ville Babylone.

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La dernière enquête de l'inspecteur Rodriguez P..

C'est l'histoire d'une descente aux enfers vécue par un homme qui sait que le monde dans lequel il évoluait s'écroule et qui regarde tout cela d'un oeil extérieur, attendant qu'on le délivre d'un fardeau devenu insoutenable. Le rythme s'accélère tout au long du récit, et la fin, quoique inéluctable, nous amène cependant sa dose de rebondissements et de surprises. L'ambiance et les descriptions de la vie parallèle à Cuba sont très bien rendues, j'ai apprécié, mais sans plus, et je n'ai pas su m'attacher aux personnages
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Babylone Vegas

HELAS VEGAS

« Pour Robert, admirateur de Barry Lyndon, ... » J’ai un point commun avec Munoz, rencontré au salon Polar’Encontre (Lot et Garonne - février 2014), nous sommes fan de ce film. Eh oui, ami lecteur, j’ai réussi à caser le salon, mes goûts cinématographiques, ma (très) relative amitié avec cet auteur de polar espagnol.



Mike Demon (ça commence fort avec un tel nom) trace la route pour vendre ses polices d’assurances et sa chiotte tombe en rade l’obligeant à sécher sur pied à Vegas. Et qu’est-ce que tu fais dans ce cas-là ? Tu joues, tu bois, tu vas aux putes, etc. Demon, souvent loin de sa petite famille, avait déjà une maîtresse mexicaine. Alors que le désastre annoncé se produit, il n’arrive plus à la contacter. Peut-être le seul lien qui le maintenait en vie ...



Tout axé sur le personnage principal, « Babylone Vegas » ne nous délivre pas du mal.

... la suite sur http://bobpolarexpress.over-blog.com/2014/01/helas-vegas.html
Lien : http://bobpolarexpress.over-..
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La dernière enquête de l'inspecteur Rodriguez P..

heureusement que c'est vite lu car quel ennui !
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