Nationalité : France
Né(e) à : Perpignan , le 01/09/1873
Mort(e) à : Toulouse , le 16/08/1952
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Né(e) à : Perpignan , le 01/09/1873
Mort(e) à : Toulouse , le 16/08/1952
Biographie :
Joseph Calmette est un historien médiéviste français.
Après un diplôme d’études supérieures d’histoire et de géographie, il entre à l’École des Chartes en novembre 1896. Major de sa promotion pendant la 3e année, il sort de l’École dans le même rang en 1900.
Sa thèse, "Études sur les relations de Louis XI avec Jean II d’Aragon et le principat de Catalogne (1461- 1473)", remaniée et complétée, va devenir en 1902, sous le titre "Louis XI, Jean II et la Révolution catalane", un grand ouvrage qui fait autorité. Elle lui vaut le titre de docteur ès lettres, le prix Perret à l’Académie des Sciences morales et politiques, le prix Delalande-Guérineau à l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
Membre de l’École française de Rome (1900-1902) puis chargé de mission pour rechercher dans les archives espagnoles les diplômes carolingiens, il devient en avril 1903 à Montpellier, maître de conférences d’histoire et est nommé à la Faculté des lettres de Dijon en janvier l905, chargé de cours, puis professeur (1906) de l’histoire de la Bourgogne et de l’art bourguignon.
En 1911, il était transféré sur sa demande à la chaire d’histoire du Moyen âge et de la France méridionale de la Faculté des Lettres de Toulouse. Sa santé s’altéra gravement en 1947, et il dut abandonner successivement ses diverses responsabilités.
Comme écrivain, il sut manier la belle plume au service de l'Histoire rendue accessible à tous.
Il fut élu à l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1934.
+ Voir plusJoseph Calmette est un historien médiéviste français.
Après un diplôme d’études supérieures d’histoire et de géographie, il entre à l’École des Chartes en novembre 1896. Major de sa promotion pendant la 3e année, il sort de l’École dans le même rang en 1900.
Sa thèse, "Études sur les relations de Louis XI avec Jean II d’Aragon et le principat de Catalogne (1461- 1473)", remaniée et complétée, va devenir en 1902, sous le titre "Louis XI, Jean II et la Révolution catalane", un grand ouvrage qui fait autorité. Elle lui vaut le titre de docteur ès lettres, le prix Perret à l’Académie des Sciences morales et politiques, le prix Delalande-Guérineau à l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
Membre de l’École française de Rome (1900-1902) puis chargé de mission pour rechercher dans les archives espagnoles les diplômes carolingiens, il devient en avril 1903 à Montpellier, maître de conférences d’histoire et est nommé à la Faculté des lettres de Dijon en janvier l905, chargé de cours, puis professeur (1906) de l’histoire de la Bourgogne et de l’art bourguignon.
En 1911, il était transféré sur sa demande à la chaire d’histoire du Moyen âge et de la France méridionale de la Faculté des Lettres de Toulouse. Sa santé s’altéra gravement en 1947, et il dut abandonner successivement ses diverses responsabilités.
Comme écrivain, il sut manier la belle plume au service de l'Histoire rendue accessible à tous.
Il fut élu à l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1934.
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Citations et extraits (2)
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Le monde qui se dessinait autour de Louis XI s'amplifie après lui ; ses perspectives vont s'élargissant sans cesse : au vrai le règne du dernier des Valois directs a marqué la transition cruciale, le tournant où s'est liquidé le passif des décades précédentes, mais où s'est décidé aussi, en France et hors de France, l'orientation des décades à venir ...
Règne de redressement, règne glorieux en sa période finale, tel a été le règne de Charles VII.
Pourtant, il s'est terminé dans la tristesse, du moins pour la personne du souverain.
Les derniers moments du roi victorieux ont été moroses.
Sa dernière maladie, au surplus, a été longtemps commentée avec plus de fantaisie que de critique.
La science médicale, en se penchant sur le cas, en a éclairci, il est vrai, le mystère ...
Pourtant, il s'est terminé dans la tristesse, du moins pour la personne du souverain.
Les derniers moments du roi victorieux ont été moroses.
Sa dernière maladie, au surplus, a été longtemps commentée avec plus de fantaisie que de critique.
La science médicale, en se penchant sur le cas, en a éclairci, il est vrai, le mystère ...
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