Avec Denise, Jean ne comptait pas les minutes ainsi qu'il l'avait fait chez lui. Près d'elle, il se sentait léger. Malgré l'imminence du départ, malgré le front auquel il appartenait déjà et dont les tentacules étaient visibles dans les trains obscurs, il avait l'impression que leur entretien avait le privilège d'une durée indéfinie car la facilité souriante qui marquait leur union semblait empêcher toute angoisse.
L'équipage, p 15