En Abyssinie, au Yémen, au Hedjaz, les marchands d’esclaves prospéraient. Des caravanes secrètes, des voiliers clandestins acheminaient d’un pays à l’autre le bétail de servitude. Quand on m’avait conté cela, j’avais rêvé de surprendre le négoce millénaire et terrible, et de dépister les derniers successeurs des négriers d’autrefois et des pirates de Zanzibar.