Comme il prêtait l'oreille aux
aboiements des chiens,.il entendit ceux d'une a!ltre
meute; la voix n'était pas la même et cette meute
s'avançait à la rencontre de la sienne. A ce moment
une clairière unie s'offrit à sa vue dans le bois, et,
au moment où sa meute apparaissait sur la lisière
de la clairière, ïl aperçut un cerf fuyant devant
l'autre. Il arrivait au milieu de la clairière lorsque
la meute qui le poursuivait l'atteignit et le terrassa.
Pwyll se mit à considérer la couleur. de ces chiens
sans plus songer au cerf: jamais il n'en avait vu
de pareille à aucun chien de chass'e au monde. Ils
étaient d'un blanc éclatant et lustré, et ils avaient
les oreilles rouges, d'un .rouge aussi luisant que
le1+r blancheur.
Que celui qui est chef soit pont.
[Branwen, fille de Llyr]
Il est incontestable que le seizième siècle est un siècle de pleine décadence pour les bardes. Le bardisme, comme institution d'État, était tombé avec l'indépendance galloise. L'esprit guerrier qui animait les poètes, leur exaltation patriotique étaient tombés avec les dernières espérances définitivement anéanties par la mort de Llywelyn ab Gruffydd, en 1282.
Ou entend par Mabinogion un certain nombre de récits en prose, merveilleux ou romanesques, de nature et d'origine diverses. La collection la plus importante de ces Mabinogion se trouve dans le célèbre manuscrit connu sous le nom de Livre Rouge à cause de la couleur de sa couverture. Ce manuscrit, aujourd'hui la propriété du collège de Jésus, à Oxford, est une sorte de corpus de la littérature galloise. Il se compose de 362 folios de parchemin, à deux colonnes, et remonte, en grande partie, à la fin du quatorzième siècle.
Si on prend le mot irlandais isolément, les pieds les plus fréquents doivent être le trochée et le dactyle, avec un autre type à mouvement initial iambique et chute trochaïque. En effet, dans les noms et le verbe simple, l'accent est sur la première syllabe du mot. Dans le verbe compose, en exceptant l'impératif où, même dans le verbe composé, il est sur la première syllabe,
En dehors de ces poèmes datés d'une façon plus ou moins précise à divers titres, les Vieux Livres présentent un bon nombre de poèmes des plus importants, tes plus importants de tous au point de vue légendaire ou historique, sur lesquels la métrique seule ne peut guère être consultée qu'à titre d'indication et de suggestion.
Les deux principaux traités de métrique de, cette époque, ceux qui ont fait oublier ou rendu inutiles les autres, sont ceux de Griffith Roberts et de John David Rhys, tous les deux originaires du nord du pays de Galles.