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3.84/5 (sur 73 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Bexill-on-Sea , le 06/02/1896
Mort(e) le : 09/1978
Biographie :

Joyce Lankester Brisley est une romancière et illustratrice anglaise de livres pour enfants.

Elle avait deux sœurs, également illustratrices : Nina K. Brisley et Ethel C. Brisley. Elles ont étudié les beaux-arts d'abord à la Hastings School of Art à Hastings, puis, après le divorce de leurs parents en 1912, à la Lambeth School of Art à Londres.

Joyce Lankester Brisley a vécu à Londres, mais a fréquemment résidé à la campagne, d'où elle puise l'essentiel de son inspiration. Elle a commencé à gagner de l'argent dès l'âge de seize ans en réalisant des illustrations de cartes de Noël et cartes postales.

Joyce L. Brisley rencontre le succès avec la série de romans "Milly-Molly-Mandy" (du nom de l’héroïne - en français : "Mili-Mali-Malou"), destinée aux lectrices de cinq à huit ans environ.

Le premier tome est publié en 1928, après avoir d'abord paru en 1925 dans le magazine "The Christian Science Monitor". Le dernier est paru en 1967. L'auteure a illustré elle-même les six volumes que compte la série.

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Source : Wikipedia
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Bibliographie de Joyce Lankester Brisley   (11)Voir plus

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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Dans la jolie maison blanche au toit de chaume, chacun avait son travail - même Mili-Mali-Malou.
Papa cultivait des légumes dans le grand jardin autour de la maison. Maman faisait la cuisine et lavait le linge. Bon-Papa portait les légumes au marché dans sa carriole. Bonne-Maman tricotait des chaussettes, des mitaines et des lainages chauds pour toute la famille. Tonton soignait les vaches qui leur donnaient du lait et les poules qui leur donnaient des œufs. Tantine balayait, époussetait, cousait des robes et des chemises pour la maisonnée.
Et Mili-Mali-Malou, que faisait-elle ?
Eh bien, comme je vous l'ai dit, les jambes de Mili-Mali-Malou étaient courtes mais elles étaient aussi très agiles, tout à fait ce qu'il faut pour faire des courses. Mili-Mali-Malou était donc très occupée à courir chercher des objets, à les rapporter, à faire des commissions de toute sorte.
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Toutes deux s'assirent devant le feu sur de petits tabourets (avec le chien Toby d'un côté et le chat Mistigri de l'autre) pendant que Maman leur faisait des pommes de terre surprise pour dîner.
Maman commença par sortir du four deux belles pommes de terre bien cuites. Puis elle coupa le bout des pommes de terre - presque, mais tout à fait. Ensuite elle ôta toute la pomme de terre avec une cuiller et l'écrasa avec un peu de sel, un peu de poivre et beaucoup de beurre. Enfin elle remit cette bonne purée dans les deux pommes de terre vides, et rabattit le haut comme un petit couvercle.
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Les petits garçons et les petites filles regardaient surtout une rangée de joujoux alignés sur la cheminée. Une dame leur expliqua que ces joujoux étaient des prix, destinés aux enfants qui seraient les gagnants dans les jeux qu'on allait commencer. Il y avait une ravissante poupée habillée en fée, et un ours en peluche énorme, et un livre d'images, et toutes sortes de jolis joujoux.
Et tout au bout de la rangée il y avait un drôle de petit lapin blanc avec des yeux noirs tout ronds et un chapeau pointu sur la tête. Et dès que Mili-Mali-Malou l'eut aperçu, elle eut terriblement envie de le gagner, plus que tous les autres joujoux.
La petit-amie-Suzanne avait envie du livre d'images, et Gigi, la nièce de Mlle Mouton, avait envie de la poupée habillée en fée. Mais les yeux ronds du petit lapin blanc regardaient Mili-Mali-Malou d'un air tellement suppliant qu'elle décida de s'appliquer à tous les jeux pour essayer de le gagner.
Les jeux commencèrent, et on s'amusa joliment !
[...] C'était un goûter très bien réussi.
A la fin, on appela les noms de tous ceux qui avaient gagné des prix, et les enfants se levèrent pour recevoir leurs joujoux.
Et, à votre avis, que gagna Mili-Mali-Malou ?
Eh bien, elle s'était donné tant de mal pour gagner le petit lapin blanc qu'à sa place elle gagna le premier prix : la belle poupée habillée en fée !
Et la nièce de Mlle Mouton, Gigi, qui n'avait pas gagné une seule fois, reçut le petit lapin blanc aux yeux ronds et suppliants - car, figurez-vous, le petit lapin n'était qu'un prix de consolation !
La poupée habillée en fée était ravissante, mais Mili-Mali-Malou était sûre que Gigi n'aimait pas son lapin de consolation comme il aurait dû être aimé, car les petits yeux noirs et ronds du lapin avaient l'air si triste, si triste. Aussi, en passant près de Gigi, Mili-Mali-Malou caressa le lapin, et Gigi caressa les cheveux de la belle poupée.
Alors Mili-Mali-Malou demanda : ''Tu aimes mieux la poupée que le lapin blanc ?''
Et Gigi répondit : ''Bien sûr !''
Alors Mili-Mali-Malou courut trouver la dame qui avait distribué les prix, et lui demanda si Gigi et elle pouvaient échanger leurs joujoux. ''Mais naturellement !'' dit la dame.
Mili-Mali-Malou et le lapin de consolation rentrèrent donc ensemble dans la jolie maison blanche au toit de chaume, et Papa et Maman, et Bon-Papa et Mémé et Tonton et Tantine dirent tous qu'ils aimaient beaucoup le lapin blanc.
Et figurez-vous qu'un jour le lapin perdit un de ses petits yeux de verre ; et quand Maman l'eut recollé avec un peu de seccotine, ses yeux n'eurent plus l'air triste du tout, mais presque aussi gai que ceux de Mili-Mali-Malou.
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Elles reprirent donc leurs paniers et leurs cannes et revinrent sur leurs pas, en essayant de ne pas avoir de chagrin d'avoir tant marché pour rien.
Elles ne savaient plus que faire, car il n'y avait de mûres qu'à cet endroit-là. Alors elles s'amusèrent à marcher dans le fossé, le long de la haie, en poussant les feuilles avec les gros souliers qu'elles avaient mis pour se protéger des piquants.
Et tout à coup, savez-vous ce qu'elles virent ? Une petite boule de fourrure brune, à quelques pas devant elles, dans l'herbe du fossé.
''Est-ce un lapin ?'' chuchota la petite-amie-Suzanne.
Elles s'approchèrent tout doucement.
''C'est un lapin ! chuchota Mili-Mali-Malou.
- Pourquoi ne se sauve-t-il pas ?'' dit la petit-amie-Suzanne. Elle se baissa et le caressa ; la petite boule de fourrure se débattit. Mili-Mali-Malou, le caressa, et la petite boule se débattit plus fort.
Alors Mili-Mali-Malou s'écria : ''On dirait qu'il a la tête prise dans un trou !''
Elles regardèrent et c'était justement ce qui était arrivé. Pendant que Jeannot-Lapin creusait son trou, la terre s'était écroulée, et il ne pouvait plus ressortir sa tête.
Alors Mili-Mali-Malou et la petite-amie-Suzanne creusèrent tout doucement avec leurs doigts pour écarter la terre. Aussitôt que Jeannot-Lapin put sortir sa tête, il secoua ses oreilles et regarda les deux petites filles avec surprise.
Mili-Mali-Malou et la petite-amie-Suzanne restèrent assises bien tranquilles, se contentant de sourire et de faire de petits signes pour montrer au lapin qu'il n'avait pas besoin d'avoir peur, parce qu'elles étaient ses amies.
Et tout à coup Jeannot-Lapin tourna la tête et se mit à courir de toutes ses force le long du fossé, puis il escalada le talus, entra dans le bois et disparut.
''Oh ! dit Mili-Mali-Malou, nous qui avons toujours eu envie d'un lapin ! maintenant nous en avons un, Suzanne !
- Seulement nous aimons mieux laisser le nôtre jouer dans les champs avec ses frères et ses sœurs, plutôt que de l'enfermer dans un vilain clapier, dit la petite-amie-Suzanne.
- Si nous étions entrées là où c'était défendu, nous ne serions pas passées par ici et nous ne l'aurions jamais trouvé, dit Mili-Mali-Malou. Plutôt qu'un gros tas de mûres, j'aime mieux avoir un petit lapin."
Quand elles revinrent à la jolie maison au toit de chaume, où Mili-Mali-Malou habitait, Papa et Maman, et Bon-Papa et Bonne-Maman, et Tonton et Tantine dirent tous qu'ils aimaient mieux avoir un petit lapin dans le bois, plutôt que toutes les plus belles mûres du monde.
Mais le jeudi suivant, Mili-Mali-Malou et la petite-amie-Suzanne découvrirent un endroit magnifique, plein de mûres, et sans aucun écriteau. Et Mili-Mali-Malou en cueillit un si grand panier qu'il y en eut assez pour faire des tartes aux mûres, et de la confiture, et de la liqueur, et de la gelée, et de la compote, et des mûres à la crème pour Papa et Maman, et Bon-Papa et Bonne-Maman, et Tonton et Tantine - et aussi pour Mili-Mali-Malou !
Et pendant tout ce temps-là il y avait un petit lapin qui gambadait dans les bois et pensait que la vie est belle.
(Et c'est une histoire vraie, ne l'oubliez pas !)
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Il ne faut jamais laisser les choses à l'abandon, dans un jardin ou n'importe où ailleurs. Si vous les laissez seules pendant quelques jours, ces mauvaises herbes s'imaginent que tout leur appartient!
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Emilienne-Madeleine-Marie-Louise était le vrai nom de la fillette, mais, comme on le trouvait un peu long, on l'appelait presque toujours Mili-Mali-Malou, ce qui était beaucoup plus facile à dire.
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La petite fille avait des cheveux courts, et des jambes courtes, et des robes courtes (en coton rayé rose et blanc pour l'été, en serge rouge pour l'hiver).
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Si on nous payait des chemises d'une couleur différente chaque fois que nous déchirons les nôtres, nous aurions l'air de deux arcs-en-ciel!
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Elle ne cria pas très fort, parce qu'on n'aime pas crier dans le jardin des autres, même quand on sait que les gens sont absents.
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