À travers sa poésie, Joyce Mansour est à la recherche de formes nouvelles et de mouvements singuliers .
Elle chante le désir, l'amour, l'incertitude des destinées...
Elle a su se dévoiler dans son écriture, parlant sans interdits du sexe des femmes, elle y prône la destruction des tabous, des règles.
Le corps féminin est, avec elle, une réalité sensible avec ses lois et ses plaisirs. Joyce Mansour porte une écriture des sens, on sent, on mange, on touche. Il y a une diffusion des sensations, une langue du corps.
C'est une poésie salutaire, sensuelle et originale.
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Qu'est-ce qui vous gêne ?...
Qu'est-ce qui te gêne, toi, au fond, l'aspirant écrivain ?
Ne nous le cachons pas, ce qui est gênant, c'est tout ce qui vient automatiquement en tête avant même d'avoir posé son stylo quelque part, ce qui s'impose et qu'on a tôt fait de pousser du pied pour faire de la place... À ce qui sera beau, juste et vrai ou simplement, à l'idée fixe qui me poursuit depuis tout à l'heure !
On oublie trop facilement dans la pose ce qui motive réellement l'écriture... On magnifie un peu trop facilement son caractère "excrémentiel"
Voilà un terme employé en l'occurrence pour qualifier les seins de Jules César dans le texte.
Voici une prose savamment débauchée qui ne craint pas qu'on l'accuse d'en faire "trop", qui dépasse ce reproche en allant voir pas seulement à côté mais aussi dans l'appareillage si j'y suis...
Finalement, c'est toujours "trop"! (Surtout dans cette veine de l'humour noir surréalisant...)
Les écrivains qui se respectent sont des êtres absolument infréquentables, c'est-à-dire vraiment insupportables ; pas toujours dangereux mais donnant facilement aux autres l'envie de l'être...
La seule question qui vaille alors en littérature (sur les lieux du crime) ; c'est est-ce "trop bon" ou "trop mauvais" ?
(Question qui s'adresse aussi bien au goût du lecteur/lectrice qu'à sa constitution...)
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Je ne savais pas que Jules César avait d'aussi grosses mamelles !
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Curieux de découvrir une auteure liée au surréalisme, et sachant que Michaux l'appréciait, je m'attendais à prendre du plaisir à cette lecture. Malheureusement j'ai très vite décroché dans la première partie consacrée à la prose. Pas moyen ensuite de rentrer dans la deuxième partie consacrée aux poèmes. La thématique sexe/mort omniprésente ne me convient pas. Tant pis pour moi !
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