Nationalité : Slovénie
Né(e) à : Trieste (Italie) , le 01/06/1940
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Né(e) à : Trieste (Italie) , le 01/06/1940
Biographie :
Joze Pirjevec est un historien Slovène né en Italie.
Diplômé des Universités de Trieste et de Pise en 1971, de l'Académie Diplomatique de Vienne en 1977, il s'impose comme l'historien de référence de l'Europe de l'Est et des Balkans.
Il est membre de l'Union Slovène, parti du centre représentant la minorité slovène dans la région de Trieste.
Depuis 2005, il est un membre actif de la démocratie libérale de Slovénie.
En 2008, il s'est présenté sans succès au Parlement slovène dans le district de Sežana.
Il est membre du Conseil honoraire de l'Association européenne des professeurs d'histoire.
Sa grande biographie de Tito, saluée mondialement comme l’ouvrage le plus abouti sur le maréchal de la Yougoslavie, vient de paraître en français aux éditions CNRS.
+ Voir plusJoze Pirjevec est un historien Slovène né en Italie.
Diplômé des Universités de Trieste et de Pise en 1971, de l'Académie Diplomatique de Vienne en 1977, il s'impose comme l'historien de référence de l'Europe de l'Est et des Balkans.
Il est membre de l'Union Slovène, parti du centre représentant la minorité slovène dans la région de Trieste.
Depuis 2005, il est un membre actif de la démocratie libérale de Slovénie.
En 2008, il s'est présenté sans succès au Parlement slovène dans le district de Sežana.
Il est membre du Conseil honoraire de l'Association européenne des professeurs d'histoire.
Sa grande biographie de Tito, saluée mondialement comme l’ouvrage le plus abouti sur le maréchal de la Yougoslavie, vient de paraître en français aux éditions CNRS.
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Tito, une vie, de Joze Pirjevec
Citations et extraits (4)
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Porteuse d’une forme de socialisme spécifique différente du système soviétique et intermédiaire aussi bien entre l’Est et l’Ouest qu’entre le Nord et le Sud, la Yougoslavie acquit une réelle visibilité sur la scène internationale
(...)
la France est probablement l’un des pays occidentaux où le titisme a eu le moins d’écho, en raison de la puissance longtemps conservée d’un Parti communiste aligné sur l’Union soviétique.
(...)
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la France est probablement l’un des pays occidentaux où le titisme a eu le moins d’écho, en raison de la puissance longtemps conservée d’un Parti communiste aligné sur l’Union soviétique.
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Avec les dames de la haute société qu'il avait l'occasion de rencontrer, il savait aussi se montrer ironique. Quand, fin octobre 1970, il dina au palais de l'Élysée, on apporta avec les fruits des tasses pour que les invités puissent s'y rincer les doigts. Probablement échaudée par de mauvaises expériences, Mme Pompidou lui murmura à l'oreille : "Vous savez, ce n'est pas pour boire, c'est pour se rincer les doigts." Tito lui répondit alors que, chez lui, on expliquait cela aux invités en disposant une petite fleur dans la tasse. "Elle me regarda d'un air gêné et se tut."
La grotte se trouvait sur le flanc de la montagne Gradina, à une vingtaine de mètres d'altitude, ce qui lui donnait une vue magnifique sur l'ensemble de la vallée. Pour s'y rendre, il fallait emprunter des marches assez hautes, creusées à même la roche.
Randolph Churchill, le fil du Premier ministre britannique que ce dernier avait envoyer en mission de reconnaissance auprès des partisans, écrivit à son père en mars 1944, sur un ton ironique et moqueur : "Son bureau [celui de Tito], tout tapissé de soie de parachute, ressemble plus au nid d'amour d'une courtisane de luxe qu'au bureau d'un chef de guerre."
Randolph Churchill, le fil du Premier ministre britannique que ce dernier avait envoyer en mission de reconnaissance auprès des partisans, écrivit à son père en mars 1944, sur un ton ironique et moqueur : "Son bureau [celui de Tito], tout tapissé de soie de parachute, ressemble plus au nid d'amour d'une courtisane de luxe qu'au bureau d'un chef de guerre."
C'est pourquoi le NKVD refusait de laisser Broz sortir du territoire soviétique. Il fallut attendre l'intervention de Dimitrov auprès du ministre de l'Intérieur, L.P. Beria, pour qu'il obtienne enfin l'autorisation de partir. S'étant plaint de la situation à Karaivanov, Walter s'était vu conseiller de s'adresser directement à Staline. Il avait alors fait cette réponse significative : "Mieux vaux que Staline ignore mon existence."
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