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Citation de Soleney


Voici ce qui, selon moi, est le passage le plus perturbant de Pedro Páramo :

C'est qu'il n'y avait pas d'air, mais seulement la nuit lourde et calme, toute chaude de la canicule d'août.
Il n'y avait pas d'air. J'ai dû boire celui qui sortait de ma bouche en l'arrêtant avec mes mains avant qu'il ne s'échappe. Je le sentais aller et venir, de plus en plus imperceptible, jusqu'au moment où il est devenu si ténu qu'il m'a glissé entre les doigt à jamais.
Je dis bien à jamais.
Je me rappelle avoir vu des sortes de nuages écumeux tourbillonner au-dessus de ma tête, puis me tremper dans leur bouillonnement et me perdre dans leurs sombres vapeurs. C'est la dernière chose que j'aie vue.
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