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3.5/5 (sur 8 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Clermont-l'Hérault , le 12/04/1863
Mort(e) à : Hanoï Vietnam , le 12/08/1897
Biographie :

Jules Boissière (né le 12 avril 1863 à Clermont-l'Hérault en France, mort le 12 août 1897 à Hanoï au Vietnam) est un écrivain et journaliste français.

Après des études à Montpellier, il commence à publier à l’âge de 20 ans des recueils de poésie influencés par l’œuvre de Stéphane Mallarmé. Il s’installe à Paris et devient journaliste pour le quotidien radical-socialiste de Georges Clemenceau, La Justice. En 1886, il devient secrétaire de Paul Vial et s’embarque pour l'Indochine où il sert comme commis de Résidence auprès de Paul Bert, gouverneur civil de l'Annam et du Tonkin. Il effectue son service militaire en Indochine, combat avec le 11e bataillon de chasseurs, puis devient fonctionnaire dans le corps des administrateurs. Il exerce ses fonctions à Hué et Saïgon où il apprend l'annamite et le chinois et fait l’expérience de l'opium qu'il considère comme un fondement de la compréhension des cultures et des civilisations d’Extrême-Orient. En 1891, il rentre en France après avoir passé cinq ans en Indochine, se marie et revient en 1892 avec sa femme au Tonkin. Il prend alors la direction de la Revue indochinoise lancée en 1893 où paraissent des articles et des nouvelles d'auteurs tel qu'Eugène Pujarniscle. Lors de son congé suivant, en 1895, il rapporte en France le manuscrit de Fumeurs d'opium qui est publié la même année par Flammarion. Il rentre au Tonkin où il est promu au rang de vice-résident de 1re classe. Il meurt brutalement en 1897, à l'âge de 34 ans.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Oui, si l'opium nous fait clairvoyants et nous révèle les mystères, en récompense il arrive un moment où la sainte drogue, en qui tout le bonheur est contenu, sait nous rendre indifférents à tout ce qui peut nous faire du mal, que ce mal vienne de la terre ou de l'enfer.
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Je fumais, je fumais encore, et le saint opium, quand mes mucles étaient morts et mes nerfs apaisés me restituait la joie pleine et sûre ; et les heures coulaient lentement, heures douces, heures bénies, rythmées par le pouls d'une horloge de Hong-Kong, dont le balancier me comptait des siècles de solennelle béatitude
Mon rêve flottait dans le bleu, dans l'éther infini où le temps et l'espace ne sont plus.
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J'ai fumé plus de vingt pipes ; maintenant je reste étendu, immobile, sans parler ; pour un mot, pour un geste, il me faudrait à cette heure une incroyable tension des muscles, un surhumain effort de volonté. Je ne dors pas cependant ; mais ma pensée, longtemps vigilante, s'assoupit ; ou plutôt, on dirait qu'elle s'évapore en fumée, laissant mon crâne vide, léger, intérieurement illuminé d'incertaines visions heureuses. (p. 137)
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C'est un triste poste que Deo-Lang ; mais, moi, je ne suis pas triste: j'ai l'opium.
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Un logogriphe

Si on lui ôte la queue, il est nu. Si on lui ôte le cœur, et qu'on coiffe son 2ème pied, il est habillé. Si on lui ôte la tête, il est caché. Quel corps cherche-t-on?

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