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5/5 (sur 1 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 29/02/1968
Biographie :

Jules Falquet (pseudonyme) est Maîtresse de conférences en Sociologie à l’université de Jussieu-Paris Diderot (Paris 7).
Elle est membre du Centre de sociologie des pratiques et des représentations politiques (CSPRP), co-responsable du Centre pour la documentation, la recherche et les études féministes (CEDREF) et responsable du Master-recherche "Genre et dévelopement".
Ses premières recherches portaient sur la scolarisation des femmes indiennes du Chiapas, puis sur la participation des femmes au projet révolutionnaire armé au Salvador. Elle travaille aujourd’hui sur les résistances collectives à la mondialisation néolibérale et ses conséquences (nouvelles idéologies de la « gouvernance » et du « développement », transformation des migrations, ré-articulation des rapports sociaux de sexe, classe et « race », instrumentalisation du « genre »).
Elle s’intéresse particulièrement aux mouvements sociaux de résistance à la mondialisation néolibérale, dans une perspective féministe, antiraciste et anti-capitaliste. Elle a analysé le poids des institutions internationales, du complexe militaro-industriel et de l’Etat dans l’imposition du néolibéralisme, sous couvert de « développement », dans son récent ouvrage : De gré ou de force. Les femmes dans la mondialisation (Paris, La Dispute 2008).
Elle a également co-coordonné Le Sexe de la mondialisation. Genre, classe, race et nouvelle division du travail (avec Helena Hirata, Danièle Kergoat, Brahim Labari, Nicky Lefeuvre et Fatou Sow, Paris : Les Presses de Sciences Po, 2010.)
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Source : http://www.reseau-terra.eu
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L'émission « Présence du passé », que Mediapart prépare grâce au CHS (Centre d'histoire sociale des mondes contemporains représenté par Françoise Blum), analyse dans cette séance la colonialité du pouvoir, du savoir et du genre, qui forge notre planète depuis 1492. Avec Jules Falquet et Lissell Quiroz. ? Abonnez-vous à Mediapart : https://www.mediapart.fr/abonnement ? Toutes les vidéos de Mediapart : https://www.mediapart.fr/studio/videos ? Abonnez-vous à la chaîne YouTube de Mediapart : https://www.youtube.com/user/mediapart


Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Les millions de domestiques, infirmières, prostituées, etc ; qui circulent d’un continent à l’autre pour satisfaire les besoins des ménages de cadres "sans épouse" ne doivent pas faire oublier les centaines de millions d’ouvrières immobilisées dans les usines chinoises, bengladaises, mexicaines, notamment, dont les bas salaires jouent un rôle important dans la contention des salaires au Nord
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Table des matières
Introduction
Première partie : Femmes dans des mouvements sociaux à hégémonie masculine
Chapitre 1 : A qui appartiennent les femmes ? Sexe et classe dans l’expérience des révolutionnaires salvadoriennes
I. Se constituer en classe : deux siècles de débats entre marxisme et féminisme
Quelles classes en formation ?
Classe versus sexe à partir de la IIIème internationale
II. Le discours du FMLN sur « la question des femmes » : fusion dans le peuple et surcroît de travail
Quand la dénonciation du « machisme culturel » cache les rapports sociaux de sexe
La participation, droit et devoir des femmes
Prolétarisation, transformation de soi et transmutation des intérêts des femmes
Amour et sacrifice : un nouvel idéal de féminité, austère et responsable
III. Autonomisation des femmes et de leur mouvement : éléments déclenchant et contexte de possibilité
Premiers points d’achoppement dans les fronts de guerre
Tensions dans le militantisme urbain et civil
Les possibilités ouvertes par la « dépolarisation » de l’après-guerre
Stratégies d’autonomisation
Chapitre 2 : Lutter pour la culture et pour la terre. Sexe et race-classe dans l’expérience des femmes Indiennes zapatistes
I. Etudier ou préserver la culture : oppositions entre les intérêts comme Indiennes et comme femmes ?
Dans ou hors les communautés, une situation difficile
Institution scolaire problématique et scolarisation différentielle des filles
Une stratégie collective de préservation culturelle ?
II. La Première Loi révolutionnaire des femmes zapatistes: des revendications collectives comme Indiennes et comme femmes
Un processus d’organisation et de réflexion au long cours
Une loi « radicale » qui s’ignore comme telle ?
III. Les enseignements de la Deuxième loi des femmes
Des revendications de femmes mais pas nécessairement féministes ?
Complexité des stratégies, diversité des Indiennes
IV Un contexte difficile : guerre de basse intensité autour des ressources
Les logiques de la « guerre sale »
La terre, un enjeu central
Annexe : Proposition d’augmentation de la Loi révolutionnaire des femmes zapatistes
IIème partie : Féminismes dans la diaspora Noire
Chapitre 3 : Le Combahee River Collective et la découverte de l’imbrication des rapports sociaux aux Etats unis
I. Les luttes Noires et féministes dans les Etats-Unis après la deuxième guerre mondiale
1945-1963 : vers la déségrégation ?
1964-1968 : des Droits civiques au Black Power en passant par la « famille Noire »
1968-1980 : le déploiement du féminisme Noir
II. Une histoire du Combahee River Collective
Surmonter les obstacles à l’organisation, une longue histoire
« Tout ce que je suis, au même endroit » : la visibilité du lesbianisme
Une « politique de l’identité » mais pas « identitariste »
Séparatisme, autonomie et coalition
Chapitre 4 : Le féminisme Noir d’Amérique latine et des Caraïbes des années 90 : la construction d’une améfricanité critique
I. Diversité des situations nationales, unité de la diaspora post-esclavagiste
Des réalités variées
Effets des migrations internationales récentes
Brésil et République Dominicaine, premières luttes et analyses
II. Les féministes Noires et les autres mouvements sociaux
Affronter l’invisibilisation et le racisme
Les alliances à construire
Une épistémologie alternative
III. Quelques apports du féminisme Noir d’Abya Yala
Une analyse complexe de l’identité
De la culture à la spiritualité, de la spiritualité à la politique
Devenir Noires et noircir le féminisme
IV. Développement d’une pensée critique
De l’identité à l’imbrication des rapports sociaux
Penser les institutions internationales et la mondialisation
IIIème partie : Imbrication des rapports sociaux dans un mouvement féministe continental
Chapitre 5 : Le féminisme latino-américain et des Caraïbes(1975-1995) : de la révolution à l’ONGisation
I. Une histoire rythmée par les rencontres continentales
Les années « héroïques »
Le « boom » du mouvement et le début des rencontres continentales
Définir le féminisme par rapport au mouvement des femmes
II. Du « féminisme des secteurs populaires » à l’ONGisation du mouvement
Crise économique et transformations des années80
Le poids des traditions politiques de la gauche
L’impact du « développementiste »
Le tournant néolibéral des années90 et l’ONGisation
Annexe 1 : Tableau synthétique des rencontres continentales
Annexe 2 : De l’amour à la nécessité
Chapitre 6 : « Féministes autonomes » latino-américaines et caribéennes : vingt ans de critique à la coopération au “développement”
I. Vingt ans d’histoire
Les années Pékin et la critique du « développement » selon l’ONU
Le nouveau millénaire : recompositions et importance du lesbianisme-féministe
II. L’autonomie aujourd’hui
Rencontres féministes continentales et renouveau
Critique de l’économie néolibérale
Le GLEFAS et les débuts d’un féminisme décolonial et contre-hégémonique
III. Repenser le genre et les rapports sociaux
Le genre néolibéral
Imbrication des rapports sociaux et alliances
Epilogue
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C’est pourquoi il faut souligner l’existence de plusieurs logiques de rapports sociaux de race construisant plusieurs groupes « racisés » bien différents, de même qu’il existe en fait plusieurs sortes de groupes « racisants
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Cet essai propose une double réflexion : sur les enjeux matériels de différentes formes de violence contre les femmes – en insistant sur leur imbrication avec des logiques de classe et de race – et, simultanément, sur la réorganisation néolibérale de la coercition, dans laquelle je souhaite montrer que la violence contre les femmes joue un rôle pivot
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Les femmes des pays en voie de développement jouent un rôle croissant dans la création d’une nouvelle économie politique alternative, même si cela n’est pas toujours visible, entre autres parce que la recherche traditionnelle sur le développement néglige les femmes en tant qu’actrices, à part entière.
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La mondialisation néolibérale, comme la révolution industrielle avant elle, libère une grande quantité de main d’œuvre en piochant dans les derniers réservoirs de main d’œuvre disponibles, notamment féminine et rurale, qui étaient demeurées hors des rapports de productions salariés.
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Jules Falquet
A nous, il nous reste les juments indomptées qui nous entraînent vers d’autres mondes possibles
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Ainsi, l’autonomie évolue progressivement vers une analyse de l’imbrication des logiques hétéropatriarcales, racistes et classistes du néolibéralisme. La participation aux luttes concrètes conduit certaines militantes à une réflexion de plus en plus poussée sur la véritable recolonisation du continent. Le lien avec d’autres femmes et féministes Autochtones et Afros, comme avec une frange alternative de l’université, amène toute une partie d’entre elles sur la piste des analyses décoloniales, dont elles constituent aujourd’hui le ferment le plus prometteur.

Sur le plan épistémologique, on verra que c’est en liant théorie et pratique, grâce à une réflexion collective à l’échelle transnationale permise notamment par les rencontres féministes puis lesbiennes-féministes continentales et les logiques d’auto-formation, et enfin parce qu’une partie significative d’entre elles occupent des positions minoritaires aussi bien dans les rapports de sexe que de classe et surtout de race-nationalité-statut migratoire, qu’une partie des féministes autonomes d’Abya Yala est parvenue à proposer des analyses, des stratégies et des actions parmi les plus novatrices et porteuses d’espoir que l’on peut trouver à l’heure actuelle. Elles ne demandent qu’à être mieux connues, partagées et bien évidemment, adaptées au contexte, prolongées et mises en pratique.
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Ce ne sont pas seulement les femmes qui ont été construites comme opposées à la rationalité, la culture et la philosophie occidentales, mais encore l’esclave, l’animal, le barbare, tous associés au corps, et à toute la sphère opposée de la physicalité et de la matérialité
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http://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2010/04/22/linexistance-dun-neutre-universel/
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