Une décollation : tel est le mot qui convient, gourmand mais privatif. J'en connais de naturelles. Dionée et Aphrodite, aimées de Phidias, ont bien perdu leurs têtes, mais c'est en quittant le fronton du Parthénon pour aller s'exhiber dans une salle caverneuse du British Museum. Je les préfère à la Victoire de Samothrace, autre décapitée qui ne s'envolera jamais du Louvre. Comment serait-ce possible, sans tête ?