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Citation de Apoapo


2. « Il ne se battait pas contre les moulins à vent de Santa Barbara, et son sens des réalités lui dictait parfois de renoncer à punir. Une esquive qui le faisait passer auprès de Stéphanie pour un étourdi, un faible qui ne décèle pas toute l'ampleur du Mal, un paresseux qui ne milite pas suffisamment pour le dénoncer. […]
En réalité, le véritable paradoxe de Rilsky consistait à vouloir concilier son goût de la justesse ("au sens musical du terme", insistait-il auprès de Stéphanie), lequel était sans concession, et l'impossibilité de l'appliquer dans le brouhaha d'une société qui n'en voulait pas. Il prenait alors le parti des victimes sans misérabilisme, incarnait la loi quand personne n'en était plus capable, mais ne s'exposait ni à l'inaction ni aux représailles des autorités gouvernementales dont nul n'ignorait plus combien elles étaient devenues corruptibles. Un sait fourvoyé chez les voyous, qui savait composer avec leurs combines, quitte à passer pour un gogo, mais à condition de rester juste. » (p. 102)
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